Saint Eustathe d'Antioche († v. 338)

Saint Eustathe d'Antioche († v. 338)

Patriarche d'Antioche, évêque et confesseur 

 

Saint Eustathe d'Antioche, Patriarche d'Antioche, évêque et confesseur († v. 338)



Eustathe d'Antioche, né vers 270 à Sidé en Pamphylie, mort en 337 ou 338 à Trajanopolis en Thrace, fut évêque de Bérée (Alep), puis d'Antioche, entre 323 et 331.

Il est vénéré comme saint par l'Église orthodoxe et l'Église catholique le 21 février.

Vie

undefined


Formé par Lucien d'Antioche à son école théologique, Il fut l'un des premiers à combattre la doctrine d'Arius.

Les ariens parvinrent à le faire déposer et exiler en Thrace en 331 pour sabellianisme et immoralité (on produisit dans un concile une femme qui prétendait qu'il était le père de son enfant).

Ensuite, un schisme exista assez longtemps sous son nom, les « eustathiens » : il y eut deux évêques « eustathiens » successifs après sa mort (Paulin II de 362 jusqu'à peu après 382, et Évagre jusqu'en 394). L'essentiel des « eustathiens » fut réintégré dans l'Église officielle en 414, un petit groupe se maintint jusqu'en 482.

La même année, ses reliques furent transférées de Thrace à Antioche, à la grande joie des fidèles.

Le seul ouvrage complet qui est resté de lui est Sur la pythonisse d’Endor écrit vers 335 et repris en 1640 par Leone Allacci (Lyon, in-4) qui fait référence au premier Livre de Samuel (28,7-25) dans la Bible.

Écrits

  • Explication des États de cause d'Hermogène, Michel Patillon, Belles lettres, collection des universités de France. Série grecque, n° 536, 2018 (ISBN 2-251-00622-2)
  • Édition critique de ses œuvres: Eustathius Antiochenus, Opera omnia. J.H. Declerck (ed.), Turnhout: Brepols, 2002 (Corpus Christianorum Series Graeca, 51), CDLXII+288 p., 155 x 245 mm, (ISBN 978-2-503-40511-7).
  • Clavis Patrum Græcorum 3350-3398.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eustathe_d%27Antioche


Originaire de Side, en Pamphylie, Saint Eustathe fut d'abord consacré Evêque de Bérée (Alep), en Syrie, puis il fut transféré à Antioche la Grande, comme successeur de Saint Philogone1 , en 324.

L'année suivante, au Concile OEcuménique de Nicée, il prit une part active dans la condamnation de l'hérésie arienne et confessa fermement, avec les autres Pères, que Notre Seigneur Jésus-Christ est vraiment Dieu par nature, comme le Père et le Saint-Esprit.

Par la suite, il continua de confirmer la foi et fut considéré comme le chef des Orthodoxes, ce qui provoqua la haine tenace et les attaques passionnées des hérétiques Eusèbe de Nicomédie, Théognis de Nicée et Eusèbe de Césarée.

Vers 330 (ou 326), ils réunirent un concile à Antioche, dans le but de déposer Saint Eustathe.

Pour parvenir à leur fin, ils ne reculèrent devant aucune perfidie et, non contents de l'accuser d'hérésie, de perturber l'ordre public et d'avoir fait affront à la reine-mère Sainte Hélène, ils offrirent une somme d'argent importante à une femme de mauvaise vie, qui présenta son nouveau-né à l'assemblée en accusant l'Evêque d'en être le père.

La déposition du Saint, prononcée à la hâte par ce conciliabule des ouvriers d'iniquité, fut communiquée à l'empereur Constantin, qui envoya Eustathe en exil à Trajanopolis, en Thrace, où il mourut peu d'années après.

On raconte que la femme qui avait accusé le Saint fut frappée à ce moment d'une grave maladie et qu'elle confessa avoir agi sous la pression des évêques ariens.

La déposition de Saint Eustathe fut l'occasion du schisme qui divisa pendant de longues années l'Eglise d'Antioche, jusqu'en 4142.

Bien qu'il eût été célébré par Saint Jean Chrysostome comme un Martyr, ses Reliques ne furent ramenées à Antioche qu'en 482.

Le peuple en liesse vint alors à sa rencontre, avec encens et luminaires, et l'escorta pour faire son entrée triomphale dans sa cité qui retrouva ainsi son unité dans la Foi et dans la commune vénération de ce champion de l'Orthodoxie.

1. Cf. sa mémoire au 20 décembre.
2. Cf. la notice de St Mélèce au 12 fév.

Source

 











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire