Saint Gaudin ou Galdin († 1176)
Archevêque de Milan
Saint Galdino dela Salla (né en 1100 à Milan en Lombardie, Italie, alors dans le duché de Milan, et mort vers 1170 à Milan) est un cardinal du XIIe siècle.
Biographie
Galdino est archidiacre et chancelier de la cathédrale de Milan.
Il soutient vivement la papauté romaine et Alexandre III dans le schisme après la mort du pape Adrien IV.
Le pape Alexandre III le crée cardinal lors du consistoire du 15 décembre 1165.
En 1166 il est nommé archevêque de Milan et en 1167 légat en Lombardie.
Après l'expulsion de la ligue lombarde, il dépose les prêtres loyaux à l'antipape Victor IV et consacre des nouveaux évêques à Lodi, Alba, Crémone, Verceil, Asti, Turin, Novare, Brescia et Alessandria.
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Galdino est canonisé par le pape Alexandre III.
Sa fête est célébrée le 18 avril, surtout dans les églises de la rite ambrosien.
Source :
Cardinal, archevêque de Milan, était fils d'un gentilhomme de la ville, de l'ancienne et noble famille de la Sala.
Il embrassa l'état ecclésiastique, et monta par degrés aux charges jusqu'à celle d'archidiacre et de chancelier de l’Église de Milan.
Cette ville ayant été assiégée par l'empereur Frédéric 1", dit Barberousse, saint Galdin en sortit secrètement avec son archevêque Hubert de Pirovane pour se retirer auprès du pape Alexandre III, qu’ils suivirent en France où ils se trouvèrent au concile de Tours de l'an 1163.
Le pape étant retourné à Rome, y appela Galdin, le fit cardinal du titre de sainte Sabine au mois de décembre 1165, et le Sacra l'année suivante archevêque de Milan, à la place d'Hubert de Pirovane, qui était mort à Bénévent.
Le nouveau pasteur ne put rien faire autre chose d'abord que de gémir sur les ruines de son Église de Milan, qui demeurait ensevelie dans ses cendres, depuis qu'elle avait été prise et rasée par l'armée de Frédéric ; mais les Milanais ayant commencé à redresser les murs de leur ville, il rassembla son troupeau épars, et apporta tous ses soins pour détruire le schisme avec le parti de l'anti-pape pascal dans toute la Lombardie, et y faire reconnaître le pape Alexandre.
C'est à quoi il employa l'autorité que lui donnait le caractère de légat apostolique dans toute la Lombardie, dont il était revêtu.
Il fit ériger un nouvel évêché à Alexandrie de la Paille, sans que les soins qu'il accordait en qualité de métropolitain à sa vaste province, diminuassent rien de son application à sanctifier son peuple de Milan.*
Il rétablit les rites et les anciens usages de l’Église ambrosienne, fit divers règlements pour la discipline, prêcha lui-même son peuple, assista les pauvres d'une façon toute particulière, et combattit avec succès les hérétiques appelés cathares, par ses prédications et ses conférences dont les fatigues lui épuisèrent enfin les forces.
Il mourut le 18 avril 1176, à la fin de la messe dans l'église de saint Thècle où il avait prêché un sermon plein de feu envers les erreurs et les infamies des Cathares.
Son corps, illustré de la grâce des miracles, fut enterré sous le jubé même de l'église de Sainte-Thècle ou il était mort, et transporté dans la cathédrale l’an 1548.
Saint Charles Borromée fit présent en 1582 de quelques portions de ses reliques au cardinal Gabriel Paleotti, évêque de Boulogne, qui en enrichit son Église.
On fait sa fête le 18 d’avril.
Sa vie, écrite par un inconnu peu de temps après sa mort, se trouve dans Bollandus. (Baillet,tom. 1 , 18 avril.)
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