Saint Galactoire (6ème s.)
évêque
Vitrail de Saint Galactoire (« Sts Galactorivs ») dans l'église Notre-Dame de l'Assomption de Mimizan
Galactoire, évêque de Lescar devenu saint Galactoire, a vécu au début du VIe siècle.
Il est fêté le 27 juillet.
Présentation
Statue de Saint Galactoire dans l'ancienne cathédrale de Lescar (Pyrénées-Atlantiques, France)
Galactoire
participe en 506 au concile d'Agde sous le nom de « Galactorius,
episcopus de Benarno », aux côtés des évêques saint Grat d'Oloron et de
Gratien de Dax (Gratianus de d'Acqs), ainsi que plusieurs délégués
des évêques de Tarbes et d'Aire.
Son épiscopat est attesté et l'on sait que son diocèse est bien administré.
Sa légende
La
légende, racontée dans le bréviaire de Lescar imprimé en 1541, montre
Galactoire combattant les Wisigoths à Mimizan à la tête d'une troupe
armée alors qu'il se rend au secours de Clovis.
Fait prisonnier, il aurait trouvé la mort en martyr en 506, refusant d'abjurer sa foi catholique.
Un édifice religieux aurait été réalisé du VIe siècle en son hommage sur ces lieux, avant que l'église Sainte-Marie de Mimizan ne le remplace.
Interprétation
On
conçoit mal que le saint évêque ait pu, en dépit d'une possible
sympathie pour Clovis, prendre les armes contre Alaric II, qui venait
justement de manifester sa tolérance à l'égard des catholiques en les
autorisant à tenir concile.
Il est plus raisonnable de penser que Galactoire, se trouvant à Mimizan vers 507 afin d'y rencontrer l'évêque de Bordeaux, est surpris par des Wisigoths qui, mis en déroute à la bataille de Vouillé par l'armée des Francs, regagnent précipitamment les Pyrénées.
Sans doute humiliés par leur défaite, hotiles à la doctrine catholique et animés par un esprit de vengeance, ils mettent à mort l'évêque de Lescar.
Reliques
Les reliques de
Galactoire sont conservées jusqu'à l'époque de la Réforme dans
une châsse, située au-dessus du maître-autel de la cathédrale de Lescar.
On ne sait pas quand elles disparaissent, détruites ou cachées.
Galerie
Georges Clemenceau en Saint Galactoire sur une fresque de Joseph Blanc au Panthéon de Paris (détail d'une gravure de 1881)
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