Saint Ignace de Santhià († 1770)
prêtre capucin
Ignace de Santhia (Santhià, 5 juin 1686 - Turin, 22 septembre 1770) est un capucin italien reconnu saint par l'Église catholique.
Biographie
Ignace de Santhia appartient pendant six ans au clergé séculier avant d'entrer chez les Frères mineurs capucins où il se révèle un prédicateur et directeur spirituel remarquable.
Maître des novices de 1731 à 1744, sa spiritualité aura une grande influence sur la vie religieuse du Piémont au XVIIIe siècle.
Son corps se trouve au Monte dei Cappuccini (it) dans l'église Santa Maria al Monte.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ignace_de_Santhia
Lorenzo Maurizio (Laurent Maurice) Belvisotti naît le 5 juin 1686 à Santhia dans la province de Verceil (Vercelli - Piémont).
Il est ordonné prêtre en 1710.
Chapelain de la famille Avogadro, il participe à l'apostolat des Jésuites, spécialement dans leurs missions populaires.
Puis refusant deux postes intéressants, il entre chez les Capucins en 1716 avec l'espoir de devenir missionnaire.
Après
ses années de formation, notamment à Turin au Mont des capucins, il est
nommé en 1731 maître des novices au couvent de Mondovi (Cuneo),
fonction qu'il exercera pendant 13 ans et qui lui permettra d'offrir à
la Province capucine du Piémont cent vingt et une nouvelles recrues.
Quelques uns d'entre eux mourront en odeur de sainteté.
Ayant
entendu parler des souffrances endurées par l'un de ses ex-novices,
devenu missionnaire au Congo, il s'offre à sa place en ces termes :
"Jésus
Christ mon Seigneur, si vous désirez que le mal dont souffre ce bon
ouvrier tombe sur moi qui suis un bon à rien, faites-le. Je l'accepte
volontiers pour votre plus grande gloire."
Ignace
est exaucé: le missionnaire guérit, et lui tombe malade, à tel point
qu'il renonce à sa charge, mais non pas à l'obéissance, vertu que le
Pape Paul VI a relevé comme prédominante en lui (Homélie de
béatification de 1966).
En
effet, ses supérieurs le nomment aumônier-en-chef des armées du roi de
Sardaigne Charles-Emmanuel III, lequel est en guerre contre les forces
franco-espagnoles (1745-1746).
Il soigne les soldats, entassés dans les salles et atteints de blessures très graves ou de maladies contagieuses.
Comme le rapporte un témoin, "il courait de salle en salle, de lit en lit, poussé par un amour indéfectible".
La guerre terminée, il rejoint le couvent du Mont des Capucins à Turin pour la dernière partie de sa vie (1747-1770).
Et
là, malgré ses souffrances et son grand âge, il continue son ministère
de "père, confesseur, conseiller et maître de nombreuses personnes -
prêtres, religieux et laïcs - qui dans le Piémont de son époque ont
recours à sa direction sage et éclairée." (Jean Paul II) Il suit les
traces du Poverello d'Assise, menant une vie simple et pauvre.
On l'a appelé 'le religieux à tout faire'. Effectivement, il s'est livré jusqu'à la fin aux plus humbles tâches du couvent.
S'il
passe de longues heures en prière, il sait aussi retrousser ses manches
pour servir les infirmes de la communauté et les pauvres.
"Le Paradis, a-t-il coutume de dire, n'est pas fait pour les fainéants.
Mettons-nous donc au travail !" Les gens l'appellent 'le saint du
Mont'.
Il passe les deux dernières années de sa vie à l'infirmerie, continuant à bénir, confesser et conseiller.
Il meurt à 84 ans, en 1770, le 22 septembre, fête de Saint Maurice, son
patron de baptême. Et celui de la Province Capucine du Piémont.
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