Sainte Brigitte de Kildare († 523)
Abbesse en Irlande
Sainte Brigide d'Irlande ou Brigide de Kildare (ou en breton santez Berc'hed ou Berhet ou Perhet), est née en 451 à Faughart près de Dundalk, dans le comté de Louth, en Irlande.
Elle est morte vers 525 à Kil Dara (Kildare) étymologiquement interprèté comme la « cellule du chêne » (lire ici cellule monastique). C'est une sainte des Églises catholique et orthodoxe.
Les fidèles l’honorent le 1er février.
Vitrail, église catholique Saint-Joseph, Macon, Géorgie, USA
Par Octave 444 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=123333960
Hagiographie
Un roi païen écossais et ancien druide, Dubhtach, était le père de Brigide et sa mère une esclave chrétienne baptisée par saint Patrick. Son père voulut la marier mais elle préféra l'état de virginité et en fit profession entre les mains de saint Melde, disciple de saint Patrick.
Elle se construisit une cellule sous (ou dans) un gros chêne autour de laquelle plusieurs femmes se rassemblèrent et la prirent pour mère. Elle fonda ainsi un couvent, autour duquel se forma la ville de Kildare. Elle adopta pour ce couvent la règle de saint Césaire (vers 513). Cette règle fut reprise par plusieurs couvents d'Irlande. Ce couvent est le premier monastère double d’Europe : il regroupait des moines et des moniales. Ce couvent était réputé pour son feu éternel et ses travaux d'orfèvrerie.
Elle est aussi connue pour avoir partagé son lit avec une femme et pour avoir pratiqué des avortements.
Elle mourut à Kildare au début du VIe siècle. D'abord placé à droite du maître-autel de la cathédrale de Kildare, son corps fut enterré à Downpatrick avec les saints Patrick et Colomba, qui sont les deux autres saints patrons de l'Irlande, pour les protéger des Vikings. Les reliques des trois saints furent découvertes en 1185, et le 9 juin de l'année suivante, John de Courcy les fit translater solennellement à la cathédrale de Down.
Sa fête est célébrée le 1er février, et pour la translation de son corps le 10 juin.
Sainte Brigitte est considérée selon la tradition comme une grande guérisseuse du sexe féminin.
Déesse Brigit
Les spécialistes de religion comparée considèrent que le culte de sainte Brigitte dérive de celui de la déesse celte triple Brigit, qui était célébrée lors de la fête druidique de Imbolc, au début de février. Brigitte est, elle aussi, fêtée le premier jour de février. Ce culte a peut-être été christianisé après l'évangélisation de l’Irlande.
Ainsi, le feu perpétuel de l'abbaye de Kildare fondée par sainte Brigitte prolonge un culte antérieur lié à la déesse Brigit. La Topographia Hibernica II précise que seules les femmes ont le droit d’attiser le feu. Ce culte du Feu divin est lié à la nature originelle de la déesse, Aurore, « mère du Soleil rouge (foncé) » Rúadán, qui fonde ses trois fonctions principales de patronne des forgerons (les « arts du feu »), des médecins et des poètes. Ces trois fonctions se sont transmises à sainte Brigitte, patronne des poètes, des artisans et des femmes en couche.
Dans l'iconographie liturgique et la statuaire, sainte Brigitte est souvent représentée tenant une croix de sainte Brigitte, une crosse du type utilisé par les abbés et une lampe. Les premiers hagiographes décrivent la vie et le ministère de Brigitte comme touchés par le feu. Elle est aussi souvent représentée avec une vache, ou parfois des oies.
Statue de la déesse Brigit syncrétisme avec Minerve (musée de Bretagne, Rennes)
Vue entière
Détail du visage
Son culte en Bretagne
Statue de sainte Brigitte dans la chapelle Notre-Dame-du-Crann à Spézet
Par Moreau.henri — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=47675249
Les paroisses qui lui sont consacrées en Bretagne :
- Berhet (Côtes-d'Armor)
- Kermoroc'h (Côtes-d'Armor)
- Loperhet (Finistère)
- Noyalo (Morbihan)
- Perguet (ancien nom de Bénodet dans le Finistère) ; le nom de "Perguet" provient par déformation du nom "Berched", ancien nom de Brigitte d'Irlande.
- Sainte-Brigitte (Morbihan)
Les chapelles qui lui sont consacrées en Bretagne :
- à Esquibien (Finistère)
- à Guengat (Finistère)
- à Motreff (Finistère)
- à Saint-Thégonnec (Finistère) ;
- à Spézet (Finistère)
- à Merdrignac (Côtes-d'Armor)
- à Ploumagoar (Côtes-d'Armor)
- à Saint-Cast-le-Guildo (côtes d'Armor)
Les statues et (ou) des fontaines :
- à Berhet (Côtes-d'Armor)
- à Loperhet
- à Kermoroc'h
Le Lech de Men-er-Menah, dit aussi "quenouille de sainte Brigitte" à Locoal-Mendon (Morbihan).
Son culte en Alsace-Lorraine
Les reliques de sainte Brigitte conservées à Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg
Par Mathiashag — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=67363086
L'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg conserve les reliques de sainte Brigitte apportées par les chanoines de Saint-Michel quand en 1398 ils durent quitter leur abbaye inondée de Honau-Rheinau, fondation d'origine irlandaise.
Depuis plusieurs siècles, les églises paroissiales successives Saint-Maurice de Freyming (commune de Freyming-Merlebach en Moselle) font l'objet d'un pèlerinage dédié à sainte Brigitte de Kildare tous les 1er février. Les fidèles y viennent y faire bénir le pain et le sel. Ce pèlerinage trouve sa source dans une antique tradition d'origine celtique vraisemblablement introduite dans l'Est de la France et en Germanie par saint Colomban de Luxeuil et ses disciples. Une statue de sainte Brigitte orne la façade de l'édifice néo-baroque. Dans le clocher, se trouve placée une cloche (Sol) bénite le 15 octobre 1950 portant le nom de sainte Brigitte, coulée par la fonderie Paccard en remplacement de celle confisquée par les nazis en 1944 et qui datait de 1914. Une rue de la ville de Freyming-Merlebach porte le nom de rue sainte Brigitte.
Tous les ans, à l'occasion de la fête de Sainte-Brigide de Kildare, une statue de la sainte est transportée entre deux des communes du pays de Honau, Gambsheim, Kilstett et La Wantzenau pour effectuer un séjour annuel tournant. La translation donne lieu à la bénédiction et la consommation du pain et du sel de Sainte-Brigide.
Certains lieux et divers édifices sont consacrés à sainte Brigitte en Lorraine et en Alsace :
- l'église médiévale Sainte-Brigide de Plappeville ;
- une rue de Longeville-lès-Saint-Avold porte le nom de sainte Brigitte ;
- une rue de Freyming-Merlebach porte le nom de sainte Brigitte ;
- l'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg conserve les reliques de sainte Brigitte ;
- l'église Sainte-Brigitte de Mittelwihr ;
- l'église Sainte-Brigide de Berrwiller ;
- l'église dédiée actuellement à saint Gall d'Ittenheim autrefois dédiée à sainte Brigitte.
Son culte au Canada
- Plusieurs lieux et églises sont dédiés à Sainte Brigitte au Québec:
- L'église Sainte-Brigide-de-Kildare de Montréal, longtemps laissée à l'abandon
- La municipalité Sainte-Brigide-d'Iberville porte le nom de l'ancienne paroisse homonyme fondée en 1842
- Sainte-Brigitte-des-Saults est une municipalité de paroisse dans la municipalité régionale de comté de Drummond
- Sainte-Brigitte-de-Laval, ville située dans la municipalité régionale de comté (MRC) de la Jacques-Cartier
Symbole féministe
En Irlande, sainte Brigitte est considérée comme une icône féministe. Considérée comme un équivalent féminin de saint Patrick, l'Irlande instaure le 1er février comme un jour férié en 2023.
En art
Histoire de sainte Brigitte, chapelle Suardi
Par see filename or category — Numérisation personnelle, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12887368
Lorenzo Lotto a peint en 1524 à fresque les miracles de sainte Brigitte sur le mur sud de la chapelle Suardi, un oratoire situé à l'intérieur d'une propriété appartenant à une famille noble de Bergame, les Suardi, à Trescore Balneario, dans la province de Bergame, en Italie ; la chapelle est dédiée à sainte Barbe et à sainte Brigitte.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_d%27Irlande
Née à Faughart (près de Dundalk) ou Uinmeras (près de Kildare), Louth, Irlande, vers 450 ; morte à Kildare, Irlande, vers 525 ; fête de sa translation le 10 juin.
Saint Brigitte était une “originale” ― et c'est ce que chacun de nous est supposé être, une création originale de l'Imagination Toute-Puissante.
Malheureusement, la plupart d'entre-nous sont captifs du désir de plaire aux autres, d'être acceptés.
Nous nous conformons à la norme, plutôt que de s'ouvrir à la puissance créatrice de Dieu et de lui offrir le doux et unique parfum de nos vies. Nous manquons la gloire d'offrir à Dieu le cadeau de qui nous serions supposés devenir.
Ce défaut manquait chez Brigitte. Elle a fait ce qu'il fallait faire.
Elle a accueilli chacun, s'efforçant de les aider à être “originaux”, eux aussi.
Elle était ainsi si généreuse qu'elle a donné jusqu'à son manteau.
Elle n'a jamais fuit loin du travail difficile ou de la prière intense.
Elle s'écartait des règles ― même celles de l'Église ― si c'était nécessaire pour mettre en évidence le meilleur chez autrui. Peut-être pour cette raison, cette sainte qui n'a jamais quitté l'Irlande est vénérée dans le monde entier comme prototype de toutes les moniales.
Elle a franchit et comblé le fossé entre les cultures Chrétiennes et païennes.
Brigitte voyait la beauté et la bonté de Dieu dans toute Sa Création : les vaches lui faisaient aimer Dieu davantage. De même les canards sauvages, qui arrivaient et se posaient sur ses épaules et mains quand elle les appelait.
Elle était appréciée, d'une grande popularité parmi ses propres disciples et les villageois des alentours ; et elle a eu une grande autorité, dirigeant un monastère double, avec des moines et des moniales.
Sa vertu principale était sa gentillesse, sa compassion, et sa nature heureuse et dévouée qui a conquit l'affection de tous ceux qui l'ont connue.
Elle était une grande évangéliste, et donnait la main joyeusement à tous les saints de l'époque qui répandaient l'Évangile.
Elle était si vénérée dans l'ensemble de l'Europe que les chevaliers médiévaux, cherchant un modèle de perfection féminine, avaient choisi Brigitte comme exemple.
Les faits historiques sur la vie de Saint Brigitte sont peu nombreux parce que les comptes-rendus à son sujet après sa mort ont commencé à être écrits au 7ème siècle.
Ils consistent principalement en des miracles et des anecdotes, dont certaines sont profondément enracinées dans le folklore païen irlandais.
Néanmoins, ils nous donnent une forte impression de son caractère.
Elle est probablement née au milieu du 5ème siècle en Irlande orientale.
Certains indiquent que ses parents étaient d'origine humble ; d'autres qu'ils étaient Dubhthach, un chef de clan irlandais de Leinster, et Brocca, une esclave de sa cour.
Tous les récits rapportent qu'ils ont tous les deux été baptisées par Saint Patrick. Certains indiquent que Brigitte a été amie avec Patrick, bien qu'il soit peu sûr qu’elle ne l’ait jamais rencontré.
La belle Brigitte s'est consacrée très jeune à Dieu. Elle a reçu le voile de moniale par Saint Macaille à Croghan et consacrée comme Abbesse par l'évêque Saint Mel à Armagh.
Le Livre de Lismore contient ce récit :
Brigitte et certaines vierges allèrent avec elle recevoir le voile de l'évêque Mel à Telcha Mide. Il était heureux de les voir.
Par humilité, Brigitte resta en arrière afin d'être la dernière à recevoir le voile. Une rose rouge tomba sur sa tête, du faîte du toit de l'église.
L'évêque Mel dit alors : “Avance-toi, O sainte Brigitte, que je puisse orner ta tête du voile avant les autres vierges”.
Elle s'est alors avancée. Et par une grâce du Saint-Esprit, c'est le rituel d'ordination épiscopale qui a été lu sur elle !
Macaille dit que l'ordination épiscopale ne devrait pas être donnée à une femme.
L'évêque Mel répondit : “Je n'ai aucun pouvoir en la matière. C'est Dieu qui a conféré cette dignité à Brigitte, au devant de toute (autre) femme”.
C'est pourquoi depuis lors les hommes d'Irlande rendent les honneurs épiscopaux au successeur de Brigitte.
Cette histoire tient très probablement au fait que le système diocésain romain était inconnu en Irlande.
Les monastères formaient le centre de la vie chrétienne dans l'Église primitive d'Irlande.
Par conséquent, abbés et abbesses pouvaient avoir tenu certaines des dignités et fonctions d'un évêque sur le Continent.
L'évidence de ceci peut être également constatée aux synodes et aux conciles, comme celui de Whitby, qui a été convoqué par Saint Hilda.
Des femmes ont parfois dirigé un double monastère ; dirigeant donc des hommes et des femmes.
Brigitte, en tant que première parmi les abbesses, pourrait avoir rempli quelques fonctions semi-épiscopales, comme prêchant, recevoir les confessions (sans absolution), et diriger les Chrétiens de la région.
Elle a commencé sa vie consacrée comme anachorète, sa sainteté a attiré beaucoup d'autres.
Quand elle eut environ 18 ans, elle s'installa avec 7 autres filles aux mêmes aspirations près de la colline de Croghan, afin de se consacrer au service de Dieu.
Aux environs de 468, elle a suivi Saint Mel à Meath.
Il y a peu d'informations fiables sur le couvent qu'elle a fondé aux alentours de 470 à Kildare (à l'origine Cill-Daire ou 'église du chêne'), premier couvent d'Irlande, et sur la Règle qui y a été suivie.
C'est une des manières par lesquelles Brigitte a sanctifié le païen avec le Chrétien : le chêne était sacré pour les druides, et à l'intérieur du sanctuaire de l'église il y avait une flamme perpétuelle, un autre symbole religieux des croyances des druides, autant que des Chrétiens.
Gerald du Pays de Galles (13e siècle) a noté que le feu était perpétuellement maintenu par 20 religieuses de sa communauté.
Ceci a continué jusqu'en 1220, où il a été éteint. Gerald a noté que le feu était entouré par un cercle de buissons, où il n'était permis à aucun homme d'entrer.
On pense généralement que c'était un double monastère, logeant hommes et femmes ― une pratique courante dans les terres celtiques qui a été parfois emmenée par les Irlandais sur le Continent.
Il est possible qu'elle ait présidé aux 2 communautés. Elle a fondé des écoles pour hommes et femmes.
Une autre source indique qu'elle a installé un évêque appelé Conlaeth, alors que le Vatican énumère officiellement le siège épiscopal de Kildare comme datant de 519.
Cogitosus, un moine de Kildare du 8ème siècle, a retravaillé la vie “métrique” de sainte Brigitte, et l'a mise en versets en bon latin.
Ce texte est connu comme “deuxième vie”, et est un excellent exemple de l'érudition irlandaise du milieu du 8ème siècle.
Ce qui est peut-être le plus intéressant dans le travail de Cogitosus est sa description de la cathédrale de Kildare à son époque :
“Solo spatioso et in altum minaci proceritate porruta ac decorata pictis tabulis, tria intrinsecus habens oratoria ampla, et divisa parietibus tabulatis”.
Le jubé était constitué de panneaux en bois, largement décorés, et avec des rideaux admirablement décorés.
La célèbre tour ronde de Kildare date probablement du sixième siècle.
La sixième vie de la sainte, imprimée par Colgan est attribuée à Coelan, un moine Irlandais du 8ième siècle, et elle a une importance particulière du fait qu'elle est préfacée par un avant-propos de la plume de saint Donatus, lui aussi moine Irlandais, qui devint évêque de Fiesole en 824. Saint Donatus se rapporte aux vies précédentes écrites par les saints Ultan et Aileran.
Tout enfant, Brigitte montrait déjà un amour particulier pour les pauvres.
Une fois sa maman l'envoya lui pour ramener du beurre, l'enfant le distribua entièrement.
Devenue adulte, sa générosité était proverbiale : On a constaté que si elle donnait de l'eau à boire à un étranger assoiffé, le liquide se transformait en lait ; et un fût de bière envoyé à une communauté Chrétienne, s'avéra en satisfaire 17 de plus.
Plusieurs des histoires la concernant ont trait à la multiplication de la nourriture.
Comme par exemple qu'elle changea son eau de bain en bière pour étancher la soif d'un ecclésiastique arrivé à l'improviste.
Même ses vaches donnaient 3 fois du lait le même jour pour en fournir pour quelques évêques visitants.
Brigitte voyait les besoins du corps et ceux de l'esprit comme entrelacés.
Dévouée à améliorer aussi bien la vie spirituelle que matérielle de ceux autour d'elle, Brigitte fit de son monastère une remarquable maison de formation, comprenant aussi une école d'art.
Les manuscrits enluminés qui en sortirent furent loués, en particulier le Livre de Kildare, qui fut loué comme un des plus beaux de tous les manuscrits enluminés Irlandais avant sa disparition il y a 3 siècles.
Une fois, elle s'endormit durant un sermon de saint Patrick, mais étant de bonne humeur, il lui pardonna.
Elle avait rêvé, et elle le lui rapporta, de la terre labourée largement et au loin, et de semeurs en blanc qui semaient la bonne semence.
Puis arrivèrent d'autres, habillés de noir, qui arrachèrent la bonne semence et semèrent de l'ivraie à la place. Patrick lui dit que cela aurait lieu ; des faux enseignants viendraient en Irlande et déracineraient tout leur bon travail.
Cela attrista Brigitte, mais elle redoubla ses efforts, enseignant au peuple à prier et à louer Dieu, et leur expliquant que la lumière sur l'autel était le symbole de la lumière de l'Évangile dans le cœur de l'Irlande, et ne devrait jamais s'éteindre.
On appelle Brigitte la « Marie des Gaëls » à cause de son esprit de charité, et les miracles qu'on lui attribue ont en général eu lieu en réponse à un appel à sa piété ou son sens de la justice.
Durant un important Synode pour l'Église d'Irlande, un des saints pères, l'évêque Ibor, annonça qu'il avait rêvé que la sainte Vierge Marie apparaîtrait au milieu des Chrétiens assemblés.
Quand Brigitte arriva, le père cria, “Voilà la sainte vierge que j'ai vue dans mon rêve”.
D'où l'origine de son surnom. Ses prières et ses miracles auraient eu une puissante influence sur la croissance de l'antique Église d'Irlande, et son nom est bien-aimé en Irlande de nos jours encore.
A sa mort, à l'âge de 74 ans, sainte Brigitte fut assistée de saint Ninnidh, qui fut par la suite connu sous le nom de “Ninnidh à la Main Propre”, parce que par la suite il eut sa main droite enfermée dans un gant de métal pour éviter que ne soit souillée celle par laquelle il avait administré le viatique à la Patronne de l'Irlande.
Elle fut enterrée à droite du maître-autel de la cathédrale de Kildare, et une tombe fort coûteuse fut dressée au dessus d'elle.
Dans les années qui suivirent, son tombeau fut l'objet de la vénération des pèlerins, en particulier le jour de sa fête, le 1er février, comme le rapporta Cogitosus.
Vers 878, à cause des invasions des Scandinaves, les reliques de sainte Brigitte furent emportées vers Downpatrick, où elles furent placées dans la tombe avec celles des saints Patrick et Columba.
Une tunique lui ayant appartenu, donnée par Gunhilda, sœur du roi Harold 2, se trouve à Saint-Donatien à Brugge (Bruges), Belgique.
Une relique de sa chausse, faite d'argent et de cuivre décorée de bijoux, se trouve au Musée National à Dublin.
En 1283, 3 chevaliers prirent la tête de Brigitte pour partir en pèlerinage en Terre Sainte. Ils moururent à Lumiar, près de Lisbonne, Portugal, où l'église possède à présent une châsse spéciale avec sa tête dans une chapelle dédiée.
Source : http://alexandrina.balasar.free.fr/brigitte_de_kildare.htm
En savoir plus :
http://orthodoxologie.blogspot.com/2010/05/sainte-brigitte-higoumene-et_09.html
http://orthodoxie-libre.actifforum.com/t448-sainte-brigitte-de-kildare-10-23-juin
http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/article-5480873.html
http://home.scarlet.be/amdg/oldies/sankt/brigitte.html
Sainte Brigitte (Chapelle sainte Brigitte à Erdeven)
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