Sainte Casilda de Burgos († 1007)
Casilda de Tolède a vécu en Espagne au XIe siècle.
Elle est considérée comme sainte dans l'Église catholique.
Même si son nom figure dans les registres des saints des diocèses de Tolède et de Burgos, les détails de sa vie ne sont connus que par la tradition.
Vie
Casilda était une jeune musulmane, fille de l'émir de Tolède, capitale religieuse de l'Espagne islamique à cette époque.
L'enfant était connue par sa sollicitude envers les Chrétiens emprisonnés qu'elle allait souvent visiter à l'insu de son père.
Le miracle des roses, José Nogales Sevilla (es) (1892), musée de Malaga
La tradition raconte qu'un jour qu'elle allait leur apporter du pain, son père la surprit et la réprimanda, elle ouvrit alors son tablier qui ne contenait plus du pain, mais des roses.
Casilda tomba malade un jour, d'un mal que les médecins du temps ne parvenaient pas à guérir.
Ses amis chrétiens la conduisirent à la fontaine San Vincenzo à Briviesca, où elle fut miraculeusement guérie. Et Casilda se convertit alors au Christianisme.
Elle vécut dès lors en ermite, près de la fontaine miraculeuse.
Elle mourut centenaire, toujours dans son ermitage, où de nombreux miracles se produisaient.
Casilda fut inhumée dans l'église de San Vincenzo, ses reliques ayant été transférées ultérieurement dans un nouveau sanctuaire.
Vénération
Sainte Casilda de Tolède par Francisco de Zurbarán (v. 1635), musée du Prado, Madrid
Casilda est vénérée à Briviesca, où se déroulait un pèlerinage.
Elle a été représentée par Murillo, Francisco de Zurbarán, et Francisco Bayeu y Subias, dans les riches habits de son époque.
Francisco Bayeu la représenta dans trois des onze fresques qu'il réalisa pour le cloitre de la Cathédrale de Tolède : Charité de sainte Casilda (1779), Mort de sainte Casilda et Miracle de sainte Casilda (1779).
Sa fête a été fixée au 9 avril.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Casilda_de_Tol%C3%A8de
Sainte Casilda était la fille d'un persécuteur acharné des chrétiens.
Son père, de race Maure, était roi deTolède, et se nommait Aldemore.
La charité de Casilda égalait la tyrannie d'Aldemore.
Aux chrétiens qui mouraient de faim dans les prisons, elle portait la nourriture qu'elle pouvait se procurer.
Aldemore, à qui elle,ne tarda pas à être dénoncée,la surveilla, la surprit dans l'exercice de sa charité, et, voulant savoir dans sa colère ce qu'elle portait, ne trouva dans son tablier que des roses.
Grâce à la protection manifeste du ciel, elle continua son chemin, et, quand les Martyrs eurent apaisé leur faim, ils remercièrent tous ensemble le Dieu qui les comblait de ses bontés.
Casilda demandait vivement le baptême, mais il était difficile de satisfaire son désir, mais le ciel y pourvut.
Atteinte d'une perte de sang jugée incurable, il lui fut révélé en songe qu'elle trouverait sa guérison en se baignant dans le lac de saint Vincent de Burgos, ce lieu appartenait aux chrétiens.
Aussi Aldemore ne céda que difficilement au désir que lui exprima sa fille, de se rendre en cet endroit.
Vaincu par ses prières, il la laissa partir après lui avoir donné une suite royale, et l'avoir recommandée au roi Ferdinand Ier.
Ferdinaud la reçut avec honneur.
Casilda se baigna dans le lac qu'elle avait vu en songe et fut guérie.
Elle reçut le baptême et passa le reste de ses jours dans une petite maison qu'elle se fit construire à Burgos.
Elle mourut saintement, et les miracles qui s'opérèrent à son tombeau la rendirent chère au peuple espagnol. Sa mort arriva en 1007.
SOURCE : P. Giry : Les petits Bollandistes : vies des saints.
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