Bienheureux Grégoire Louis Barbadigo († 1697)

Bienheureux Grégoire Louis Barbadigo († 1697)
Évêque de Bergame




Grégoire-louis Barbadigo, d'une famille noble et ancienne de Venise, vint au monde en 1626.
Ses parents le firent élever avec soin dans l'étude des belles-lettres, et il répondit parfaitement aux soins qu'ils prirent pour son éducation mais il s'appliqua sur-tout à former son cœur, et à s'exercer à la pratique des vertus chrétiennes.
Il accompagna , par l'ordre de la république, Louis Contarini, nommé Ambassadeur pour assister au congrès de Munster, où les plénipotentiaires d'Allemagne, de France et de Suède signèrent, le 24 Octobre 1648, le fameux traité qui porte communément le nom de Westphalie, d'Osnabruck ou de Munster.
Fabio Chigi, nonce du Pape, qui eut occasion de le connaître, conçut pour lui une grande estime, tant à cause de ses vertus que de ses belles qualités.
Etant devenu Pape en 1655, sous le nom d'Alexandre VII, il lui donna les preuves les plus sensibles de sa protection.
Grégoire fut sacré évêque de Bergame en 1657, créé cardinal trois ans après par Alexandre VII, et transféré, en 1664, à l'évêché de Padoue.
On admirait dans toute sa conduite une régularité exemplaire, un zèle actif, une vigilance continuelle.
Il visitait exactement son diocèse, et remplissait les autres fonctions de son ministère avec tant de fidélité, qu'il était regardé comme un second saint Charles Borromée.
Les pauvres trouvèrent toujours dans sa charité des secours contre la misère.
Il fit bâtir un collége pour qu'on y élevât la jeunesse dans les sciences et la piété.
La ville de Padoue lui fut redevable de l'établissement de son séminaire, qui fait encore aujourd'hui l'ornement, non-seulement de l'état de Venise, mais même de l'Italie et de toute la chrétienté.
Il y plaça des professeurs habiles dans la théologie et dans les langues dont la connaissance peut faciliter et perfectionner l'étude des Livres saints ; il y forma aussi une bibliothèque composée des meilleurs livres en chaque genre, sur-tout des écrits des Pères et des ouvrages des critiques, des interprètes et des commentateurs de l'Ecriture ; il fonda encore une imprimerie pour l'usage de cette bibliothèque.
Ce ne serait pas assez de dire de lui qu'il possédait toutes les vertus, il faut ajouter qu'il excellait en toutes choses.
Mort au monde et à lui- même, il ne perdit jamais la tranquillité de son âme.
Il se montra supérieur à la prospérité, et ne se laissa point abattre par les épreuves et les contradictions.
Autant sa vie avait été sainte, autant sa mort fut édifiante.
Elle arriva le 15 Juin 1697. 
 Divers miracles opérés par son intercession ayant été juridiquement prouvés, Clément XIII publia la bulle de sa béatification le 13 Février 1761.
Fête locale le 15 juin.








 

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