Saint Grégoire le Thaumaturge († v. 270)

Saint Grégoire le Thaumaturge († v. 270)

 Évêque de Néocésarée

 

Saint Grégoire le Thaumaturge, Evêque de Néocésarée († v. 270)

 

Grégoire le Thaumaturge (né vers 214 à Néocésarée et mort vers 270 dans la même ville) est un ancien évêque de Néocésarée (actuelle Niksar) dans la région du Pont (aujourd'hui de la mer Noire) où il a largement contribué à la diffusion du christianisme.

Ses écrits ont aidé au développement de la doctrine de la foi, et il est devenu célèbre pour avoir accompli un grand nombre de guérisons et de miracles notoires.

Canonisé, il est fêté le 17 novembre.

Biographie

Image illustrative de l’article Grégoire le Thaumaturge


Il est élève d'Origène à Césarée de Palestine.

Retiré au désert pendant quelque temps, il revient à Néocésarée vers 238 et est élu évêque.

Son œuvre pastorale convertit la région.

Durant la persécution de Dèce, vers 250, il choisit de se cacher pour aider les plus faibles dans la foi.

Quand les persécutions cessèrent, les difficultés de Grégoire ne furent pas pour autant terminées, la peste sévit peu après, suivie d'une invasion des Goths décrite dans sa Lettre canonique.

Il dut défendre l'orthodoxie au Concile d'Antioche en 269, contre les attaques de Paul de Samosate.

Grégoire de Nysse a fait son éloge.

Œuvres

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Canones paenitentiales, édition de 1584


  • Oratio Panegyrica (en honneur d'Origène)
  • Ἔκθεσις τῆς πίστεως ("exposition de la foi")
  • Metaphrasis eis ton Ekklesiasten tou Solomontos (paraphrase de Ecclésiaste)
  • Epistola ad Philagrium
  • Kephalaia peri pisteos dodeka ("douze chapitres de foi")
  • (la) Canones paenitentiales 
    • (la) Canones paenitentiales, Venezia, Felice Valgrisi, 1584 (lire en ligne) 
  • CPG 1763-1794
  • Grégoire le Thaumaturge et Origène, Remerciement à Origène suivi de La Lettre d'Origène à Grégoire, collection « Sources chrétiennes », no 148, Éditions du Cerf, 1969.

Édifices

  • L'église Saint-Grégoire de Néocésarée (ru) à Moscou, construite en 1679. Ses contemporains l'avaient surnommée « La Belle » (Krasnaïa). La corniche est décorée d'une frise en céramique. L'ensemble est bariolé de couleurs vives.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_le_Thaumaturge

 

Notre Saint Père Grégoire vit le jour vers 214, au sein d'une illustre famille païenne de Néocésarée dans le Pont.

Laissée seule responsable de l'éducation de ses trois enfants à la mort de leur père, la mère de Grégoire se soucia de leur donner une éducation raffinée.

Grégoire, alors nommé Théodore, montrait non seulement de grands talents pour l'étude, et en particulier pour la rhétorique, mais aussi une profonde sagesse et une grande douceur.

Dès l'âge de quatorze ans, il s'éloignait des jeux turbulents de ses compagnons pour se livrer à la contemplation de l'harmonie de la création et en tirer quelque idée de l'existence du seul Créateur.

La Foi Chrétienne était en effet presque inconnue dans cette région: on comptait en tout et pour tout seulement dix-sept Chrétiens à Néocésarée.

Les compagnons du jeune homme, jaloux de le voir mener une vie si sage et si chaste, payèrent un jour une prostituée, pour qu'elle proclame publiquement que Théodore s'était livré à la débauche avec elle.

En entendant ces calomnies le jeune garçon ne chercha pas à se justifier, ni ne se mit en colère contre ceux qui en étaient responsables, mais il se contenta de renvoyer cette courtisane en lui donnant autant d'argent qu'elle en avait reçu pour répandre ces mensonges, afin qu'elle le laisse en paix.

La mère de Théodore et d'Athénodore, son frère, avait décidé d'envoyer ses deux fils poursuivre leurs études de droit dans la fameuse école de Béryte, mais elle leur avait demandé de conduire auparavant leur sœur à Césarée de Palestine, pour qu'elle y retrouve son époux.

C'est là que les deux jeunes gens firent la connaissance du grand Origène et, abandonnant tout autre projet d'études, ils suivirent avec avidité ses leçons pendant huit ans.

Ils furent initiés à la Foi Chrétienne par le maître alexandrin, mais gardèrent suffisamment de discernement pour ne pas tomber dans certaines de ses erreurs, dues à des spéculations trop audacieuses sur les Mystères Divins.

De retour dans sa patrie, un grand nombre de notables assaillirent Grégoire de propositions avantageuses pour qu'il devienne le précepteur de leurs enfants.

Mais le jeune homme rejeta tous les attraits trompeurs du monde pour s'enfuir au désert, afin d'y vivre seul devant Dieu dans l'ascèse et la prière.

Or, l'Archevêque d'Amasée, Faidimos, ayant entendu parler des vertus de Grégoire et de ses dons pour l'art oratoire, essaya de le convaincre de venir jusqu'à la métropole, afin d'y être consacré Évêque de Néocésarée.

Mais Grégoire refusait de quitter sa retraite pour retourner dans les troubles du monde.

Faidimos fit alors une chose inhabituelle -que seule permettait la souplesse canonique d'une Église encore toute jeune-, il ordonna Grégoire à distance, sans lui imposer les mains directement, et lui envoya une lettre attestant que bon gré mal gré, il était désormais Évêque de sa patrie.

Grégoire, alors âgé d'environ trente ans, dut obéir à la volonté de Dieu, mais il ne quitta cependant le désert qu'après avoir passé un grand nombre de jours et de nuits en prière, afin que Dieu l'affermisse dans son œuvre pastorale.

Une nuit, la Très Sainte Mère de Dieu et Saint Jean le Théologien lui apparurent et lui révélèrent avec clarté le mystère de l'unité de la nature divine et de la distinction de ses trois Personnes en ces mots :

«Il est un seul Dieu, Père du Verbe vivant, de la Sagesse subsistante, de la Puissance et de l'Empreinte éternelle. Il est Générateur parfait du parfait engendré. Il y a un seul Seigneur, unique issu de l'Unique, Dieu issu de Dieu, empreinte et image de la Divinité, Verbe efficace. Fils véritable du Père véritable, invisible issu de l'Invisible, éternel issu de l'Éternel. Et il y a un seul Saint-Esprit, qui tient son existence de Dieu (le Père) et est révélé par le Fils. Il est cause de la vie, source sainte et principe de sanctification. En Lui, se manifestent Dieu le Père, qui est au-dessus de tous et en tous, et Dieu le Fils, qui est à travers tous. Trinité parfaite. Dans la Trinité il n'y a rien de créé ou d'esclave, ni rien qui n'aurait pas existé auparavant, et qui y aurait été introduit par la suite. Ainsi, ni le Fils n'a jamais manqué au Père, ni l'Esprit au Fils.»,

C'est ainsi confirmé par la force du Saint-Esprit et devenu digne de recevoir, tel Moïse, la révélation des Mystères directement de Dieu, que Grégoire se montra un Apôtre infatigable de la vraie foi dans toute la région de Néocésarée.

Il convertissait aussi bien par sa parole que par ses nombreux miracles: éclatantes démonstrations que la puissance de Dieu était avec lui et non du côté des démons impuissants des païens ; c'est pourquoi il reçut bientôt le surnom de Thaumaturge.

En 250, lors de la violente persécution de Dèce, Grégoire et un grand nombre de ses fidèles préférèrent fuir dans les montagnes qui se trouvent à proximité de Néocésarée, plutôt que de s'exposer à la mort inutilement.

En effet, quant à lui, il était déjà mort au monde depuis longtemps et partir de cette vie «pour être avec le Christ» était pour lui, comme pour Saint Paul (Phil. 1:24) la meilleure part, mais l'amour de ses fidèles et le souci de préserver l'Église en confirmant la foi des plus faibles l'avaient convaincu de préférer la fuite.

De sa retraite, il priait avec ardeur pour les Martyrs qui offraient leur sang et il décrivait à ses compagnons leurs combats, comme s'il les avait sous les yeux.

A la fin de la persécution, il fit recueillir les Reliques des Saints Martyrs et ordonna qu'on célèbre de grandes fêtes en leur honneur les jours mêmes où les païens avaient coutume de se livrer à leurs festivités, de sorte que toute la région devint profondément chrétienne et ses mœurs les plus païennes furent bientôt transformées en réjouissances spirituelles.

Grégoire continua de briller par ses miracles et par sa prédication de la Foi Orthodoxe pendant de nombreuses années.

Vers 275, quelques jours avant de partir vers les Demeures éternelles, il demanda à ses proches combien il restait de païens dans son diocèse.

On lui apprit alors que ceux-ci n'était plus que dix-sept : le même nombre précisément que celui des Chrétiens lorsqu'il avait pris sa charge.

C'est ainsi qu'il s'endormit dans la paix et la joie du serviteur qui a accompli fidèlement la charge confiée par son Maître.

Source : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov17bis.html

 

En savoir plus : 

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/pentecote/pentecote06/018.htm

http://stmaterne.blogspot.com/2007/11/saint-grgoire-le-thaumaturge-et-la.html

http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-saint-Gregoire-le-Thaumaturge-eveque-de-Neocesaree-et-confesseur-fete-le-17-novembre-Il-est-semble-t-il-le-seul-saint-qui-ait-opere-le-miracle-dont-Jesus-a-parle-si-on-avait-un-petit-peu-de-Foi-deplacer-une-montagne-Mort-le-17-novembre-270-No_454.htm

http://www.histoire-russie.fr/icone/saints_fetes/textes/gregoire_thaumaturge.html

http://je-n-oeucume-guere.blogspot.com/2011/11/17-nov-saint-gregoire-le-thaumaturge.html

 

 

 








 

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