Saint Donatien de Reims († 389)

Saint Donatien de Reims († 389)

 

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Donatien de Reims († 389), un des saint Donatien ou Donat, 8e évêque de Reims.

On ne savait rien de lui avant que n'ait eu lieu la translation de ses reliques en 863.

Le comte de Flandre Baudouin Ier les transféra de l'église Saint-Agricol de Reims à l'église Saint-Donatien à Bruges, puis à l'église Notre-Dame où son culte est encore vivant.

Il apparaît dans le célèbre tableau La Vierge au chanoine Van der Paele de Van Eyck.

C'est un saint chrétien fêté localement le 14 octobre.

Légende

La légende raconte qu'il fut jeté, enfant, dans un fleuve.

Un saint homme fit alors mettre sur l'eau une roue portant cinq cierges qui s'arrêta à un endroit où l'on put repêcher l'enfant, lequel fut sauvé.

Iconographie

Saint Donatien est représenté tenant une roue qui porte des cierges.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Donatien_de_Reims

 

S. Donatien, sur la vie duquel nous n'avons aucun détail, fut le huitième évêque de Reims, et mourut vers l'an 389.

On assure qu'on l'enterra dans l'église de Saint-Agricole, qui a porté dans la suite le nom de Saint-Nicaise.

Son culte est devenu principalement célèbre depuis la translation de ses reliques en Flandre, qui se fit dans le milieu du neuvième siècle.

Le comte Baudouin, qui les avait reçues du roi Charles le Chauve, les déposa dans l'église de Bruges, dédiée à la sainte Vierge, laquelle a pris depuis le titre de Saint-Donatien.

Cette église devint cathédrale lorsqu'on eut érigé un évêché à Bruges. 

Il est bien étrange que la vanité cherche à se satisfaire dans ce qu'il y a de plus humiliant pour la nature humaine.

Dans le soin que l'on prend des morts, tout doit tendre à ranimer notre espérance, à nous inspirer des réflexions sérieuses sur la nécessité de pratiquer la vertu, à nous faire connaître notre misère, et à nous faire désirer l'éternité ; tout doit par conséquent annoncer la gravité la modestie et la simplicité qui conviennent à l'esprit du christianisme ; agir autrement, c'est contredire sa religion, c'est même aller contre le bon sens.

Dans les funérailles des premiers Chrétiens, qui touchaient si vivement les Infidèles, et qui paraissaient si respectables à Julien l'Apostat, on témoignait de la douleur d'avoir perdu ses frères ; mais cette douleur était tempérée par une tendre dévotion ; et l'on exprimait par des rites extérieurs la foi que l'on avait au Sauveur, et l'espérance où l'on était de participer à la bienheureuse immortalité.

Les anciens étaient fort modestes dans leurs épitaphes; elles ne présentaient guère que des noms et des dates.

Dans les siècles mêmes où le goût a été le plus épuré, elles étaient conçues en peu de mots, et respiraient la simplicité.

Athènes et Rome ne connaissaient point nos inscriptions pompeuses ; les Grecs et les Romains les auraient moins regardées comme un honneur que comme une tache.

Mais on sait à quoi s'en tenir sur les louanges données aux prétendus vertus des morts.

C'est par une vertu réelle et par de belles actions que l'on s'érige un monument durable dans le cœur de ses semblables ; le nom seul d'un grand homme en dit plus que toutes les épitaphes.

Il faut que nos artistes aient bien peu de génie, ou qu'ils ne connaissent guère les ressources que fournit la religion, pour charger nos mausolées, jusque dans les églises , de groupes de divinités païennes.

Ce sont, dit-on, des emblèmes : mais que penseront les personnes peu instruites en voyant les figures de Pallas, de Mars, de Mercure, etc., occuper la place de croix, des images des patriarches, des apôtres, etc.?

SOURCE : Alban Butler : Vie des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction : Jean-François Godescard.

Source

 

 










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