Saint Fiacre († 670)
Ermite près de Meaux
D'origine irlandaise, Fiacre (en irlandais Fiáchra, en latin Fiacrius, Fiacrus ) est le fondateur, sans doute au VIIe siècle, d'un monastère proche de Meaux qui plus tard prit son nom et devint le centre d'un pèlerinage réputé.
Vénéré en Brie depuis le haut Moyen Âge, patron
des jardiniers, mais aussi saint guérisseur spécialiste du fic
(hémorroïdes, aussi appelées le « mal de Saint Fiacre »), des chancres
et des cancers, Fiacre fut un des saints les plus populaires de France.
De
nombreuses églises et chapelles, non seulement en France, mais aussi
en Belgique et en Rhénanie, possèdent encore une statue plus ou moins
rustique de ce moine à scapulaire et capuchon, l'air grave et parfois
extatique, tenant une bêche dans une main et un livre dans l'autre.
Une
iconographie foisonnante - miniatures, gravures, images de dévotion,
enseignes, médailles et méreaux…- a soutenu son culte pendant des
siècles.
Ce
personnage pieux et secourable, proche des fidèles et qui, dans sa
représentation, allie les symboles du travail et de l'oraison a
manifestement séduit.
Depuis le Xe siècle au moins, on célébrait traditionnellement sa fête le 30 août.
Les études fiacriennes
Nous
connaissons assez bien la figure populaire du saint, notamment grâce
aux enquêtes de Roger Lecotté en Seine-et-Marne, aux recherches
méticuleuses de Paule et Roger Lerou sur sa statuaire et à de nombreuses
notes d'érudits locaux sur son culte.
Mais si les folkloristes se sont beaucoup occupés de ces dévotions aujourd'hui presqu'oubliées, l'histoire est plus avare.
Seules deux dates comptent vraiment dans la quête historique du saint.
Dès le XVIIIe siècle,
le père Stiltingh, bollandiste, a publié un excellent dossier,
comprenant des documents liturgiques et une édition de la vie du XIIe siècle, provenant de Saint-Martin de Courtrai et reconnue depuis comme notre meilleur texte.
Il faut attendre ensuite les manifestations franco-irlandaises du XIIIe centenaire de saint Fiacre (censé être mort en 670) qui donnèrent occasion à d'intéressantes mises au point.
Dom
Dubois consacra en 1970-1971 une partie de son séminaire de la IVe
section de l'École Pratique des Hautes Études à la relecture, la mise en
ordre et la clarification des textes.
Il s'en faut que tous les problèmes aient été résolus, mais, dans la
semi-obscurité où Fiacre est retombé, les actes du colloque de Meaux
restent le point de passage obligé de toute étude sérieuse.
Les plus anciennes mentions de Fiacre
Vie de saint Faron
Le
premier à nous parler de Fiacre est un évêque de Meaux, Hildegaire, qui
a entrepris, sous le règne de Charles le Chauve, sans doute vers 870,
de composer une longue biographie de son prédécesseur saint Faron, mort
deux siècles auparavant.
Aux
chapitres 97-99 de son récit, il nous dit que Faron était en grande
réputation auprès des moines celtes (les « Scots ») qui pérégrinaient
alors à travers la Gaule, qu'il les accueillait volontiers dans son
diocèse et qu'il n'hésitait jamais à les faire bénéficier de sa
générosité. C'est ainsi qu'un certain Fefrus - dans lequel nous devons
reconnaître notre Fiacre - reçut de lui une terre au lieu-dit Breuil (Broilum), à trois milles de Meaux, pour y construire un monastère.
Au
chapitre suivant, nous apprenons que Faron exhorta un autre Scot de
passage, Kilien, d'aller s'installer en Artois pour évangéliser ce pays.
Vie de saint Kilien
Or, nous avons une Vita de Kilien que son éditeur, le père Poncelet, date du Xe siècle,
tout en avançant quelques arguments qui autoriseraient à croire que le
texte est plus ancien ; il pourrait donc être quasi-contemporain de la Vita Faronis de Hildegaire.
Dans
ce récit, Kilien, fils d'un roi d'Écosse, revient de Rome où il a
refusé de devenir pape et, passant par Meaux, y rencontre Fiacre déjà
installé au Breuil.
Il reconnaît en lui un esclave(servus) de son père.
Un dialogue étonnant s'engage entre les deux saints.
Fiacre lui offre l'hospitalité (qui ovans hospitio eum recepit, precans secum manere).
Kilien le prend de haut, décline l'offre et ajoute : « je poursuivrai mon droit chemin » (nempe tuis non parebo dictis, sed tenebo tramitem recti itineris).
Fiacre
insiste. « Demande, mon frère, réplique Kilien, ce qui est juste ou ce
qui apparaît honorable ; mais il est stupide de demander ce qu'on peut
refuser à bon droit » (Quod justum est, petito, frater, vel quod videatur honestum. Nam stultum est petere quod possit iure negari).
Fiacre cette fois-ci s'incline, explique par son inertia la rebuffade qu'il subit et supplie Kilien dont il s'avoue l'esclave (vernaculus) d'accepter au moins un humble cadeau, sans doute un produit de son jardin.
Le visiteur accède à cette prière et prend congé aussitôt, « tenant sa droite route » jusqu'à Eulficurtis, un lieu non identifié que l'hagiographe situe au bord de l'Aisne.
On voit que la sainteté, même entre élus, n'est pas toujours de bonne compagnie.
Faut-il s'étonner que le biographe de Fiacre, qui connaissait ce texte, ait choisi de le réécrire à sa manière ?
Le Martyrologe sénonais et autres mentions
Le troisième texte est le plus court, mais il est important.
Il s'agit d'une simple addition portée en marge d'un manuscrit sénonais du martyrologe hyéronimien (qui date du Xe siècle).
Elle indique au 30 août : « Au pays de Meaux, mort de saint Fiacre, évêque et confesseur ».
Il faut ajouter, pour être complet sur les témoignages les plus anciens, un poème en l'honneur de Faron composé vers la fin du XIe ou au début du XIIe siècle par un archidiacre de Meaux, Foulcoie de Beauvais.
Quatre vers sont consacrés à Fiacre, mais ils ne sont qu'une paraphrase du passage de Hildegaire et ne nous apprennent rien.
L'auteur emprunte même à son modèle les formes caractéristiques : Fefrus et Broilum.
La Vie de saint Fiacre
Il faut attendre la seconde moitié du XIIe siècle pour que Fiacre ait sa vie propre.
Elle
a apparemment été composée par un moine de son monastère et paraît
avoir été faite, dès l'origine, pour soutenir le pèlerinage.
Elle
se compose de deux parties juxtapposées : la première reprend, avec des
variantes et des compléments, les données de Hildegaire et relate à sa
manière la visite de saint Kilien.
La
seconde est originale, d'une saveur populaire marquée et puise
certainement dans les traditions qui se sont développées autour du
monastère briard.
Le tout est précédé d'un prologue et suivi d'un recueil de miracles.
La fondation se fait désormais en deux étapes.
Dans
un premier temps, Fiacre construit un monastère pour ses compagnons et
s'installe lui-même dans une petite maison à l'écart, où il accueille
les pèlerins de passage, fait la charité aux pauvres et guérit les
malades en leur imposant les mains.
Mais, « la renommée de sa sainteté s'étant répandue partout comme un
parfum », il souhaite rapidement disposer d'un terrain plus vaste pour y
créer un jardin, afin de cultiver des légumes pour ses visiteurs et des
herbes pour ses malades.
Il recourt une nouvelle fois à la générosité de Faron.
Cette
seconde étape de la fondation se déroule selon un procédé bien connu du
folklore : Faron accorde à Fiacre la quantité de terre et de bois qu'il
sera capable de délimiter, tout autour de sa maison, par un fossé
creusé de sa propre main en une journée de travail.
Le
saint se met en prière, puis marche en traînant derrière lui son bâton
qui creuse le sol d'un sillon large et profond tandis que s'abattent de
part et d'autre les arbres qu'il touche.
Une méchante femme, spectatrice du miracle, se précipite chez Faron et accuse le saint d'être un sorcier.
Fiacre découragé s'assoit sur une grosse pierre qui se ramollit et se creuse pour lui offrir un siège convenable.
Mais Faron reconnaît à ces prodiges les vertus de l'homme de Dieu et renvoie la femme à sa quenouille.
Les
fossés et la pierre sont toujours là pour témoigner de la fondation
miraculeuse et depuis ce temps, ajoute l'hagiographe, aucune femme n'est
plus entrée dans le monastère du saint sans être frappée dans son corps
d'un châtiment divin.
Cette légende expliquerait comment saint Fiacre est devenu le saint patron guérisseur des hémorroïdes.
Quant
à Kilien il est bien passé par là, mais désormais Faron ne le lui cède
plus en noblesse : les deux saints se reconnaissent du même sang, se
congratulent, se donnent des nouvelles du pays et récitent ensemble des
passages de la Sainte Écriture « dont il est doux de s'abreuver ».
Ils se quittent en échangeant le baiser de paix.
Variations sur la vie du saint
Cette
vie aura un succès considérable et la tradition continuera de broder,
sans rien apporter d'essentiel, si ce n'est que la dénonciatrice y
gagnera un sobriquet : la Becnaude ; et surtout que le bâton du miracle,
dès le XIVe siècle, deviendra une bêche.
Les
Écossais envoient une délégation à Fiacre pour le prier de devenir leur
roi ; Fiacre prie Dieu de le couvrir de lèpre et se trouve tout aussi
subitement guéri dès que les ambassadeurs se sont enfuis épouvantés.
Dans
une variante très populaire du miracle de la pierre, ce n'est plus
Fiacre, mais la Becnaude qui s'y assoit ; la pierre s'amollit comme du
beurre et se colle aux fesses de la mégère jusqu'à ce que Fiacre, en
présence de Faron, la libère…
À une date indéterminée, on trouvera à Fiacre, protégé de Faron, une sœur nommée Syre et protégée de Fara, sœur de Faron.
Au XVe siècle,
on savait qu'un roi d'Angleterre - qui ne peut être que Henri V -
s'était mis en tête d'enlever le corps du saint ; il dut y renoncer, car
les chevaux refusèrent de le tirer hors du périmètre de son monastère.
Hypothèses sur le Fiacre historique
Que peut retenir l'historien du dossier ainsi constitué ?
À
vrai dire très peu. Tout au plus – mais n'est-ce pas souvent le cas
devant les textes hagiographiques du haut Moyen Âge ? - peut-il tenter
d'en tirer quelques hypothèses raisonnables ?
Les Vies de saint Faron et de saint Kilien ont en commun d'être tout à fait fantaisistes.
Hildegaire,
qui fut moine à Saint-Denis avant d'être évêque et qui a visiblement
beaucoup fréquenté la bibliothèque de son monastère, mêle Faron – dont
il ne sait pas grand chose - à de nombreux souvenirs de lectures
historiques, souvent au mépris de la chronologie.
Dom
Dubois, peut-être dans un excès de scepticisme, le soupçonne même
d'inventer la relation de Fiacre avec Faron, uniquement pour introduire
dans un même récit deux saints honorés à peu de distance l'un de
l'autre.
Quant
à Kilien, saint évangélisateur toujours honoré à Aubigny-en-Artois, sa
personnalité historique nous échappe complètement et sa rencontre avec
Fiacre nous demeure incompréhensible.
Tout
au plus peut-on noter que la route la plus courte de Rome vers la mer
du Nord passait alors bien par Meaux et qu'elle devait être fort
fréquentée par les moines insulaires.
Il
n'y a pourtant pas lieu de mettre en doute l'existence de Fiacre. Il
fallait bien quelqu'un pour fonder le monastère du Breuil et pour
occuper le tombeau de son église.
Par ailleurs, le nom typiquement irlandais de Fiacre est, en dehors de lui, inconnu sur le continent.
Un évêque gyrovague ?
Contrairement
à ses prédécesseurs, dom Dubois attache une grande importance à la
mention du martyrologe sénonais : la qualité d'évêque qu'elle lui
attribue a difficilement pu être inventée.
L'auteur de la note, probablement un clerc de Sens, ne précise pas son
siège et la localisation qu'il donne - «au pays de Meaux » et non à
Meaux même - suffit à montrer qu'il ne le prenait pas par erreur pour un
ancien évêque de cette cité.
On
pourrait voir alors en Fiacre, évêque sans évêché, l'un de
ces chorévêques celtes, accompagnés de quelques compagnons
devenus gyrovagues sur le continent et dont l'époque nous offre d'autres
exemples.
Ils
se seraient arrêtés à Meaux où ils auraient été retenus par l'évêque ou
se seraient mis sous sa protection pour des raisons que nous ignorons.
Faron (pourquoi pas lui ?) les aurait alors installés au Breuil qui
était sans doute dans ses propriétés, comme l'affirme la vie du xiie siècle.
Le Breuil
L'importance et la nature même de la nouvelle fondation sont difficiles à apprécier.
Un
« breuil » - mot d'origine gauloise - paraît désigner dès le haut Moyen
Âge un espace clos mais inculte, tel qu'une réserve de gibier ou un
parc à chevaux.
On est tenté de penser que le « breuil » de Fiacre doit son nom aux fossés qui le délimitaient et qu'on voyait encore au XIIe siècle.
Ont-ils
été creusés à l'origine du monastère, comme le rapporte la légende, où
existaient-ils déjà lorsque Faron fit sa donation ?
La seconde hypothèse - qu'on ne saurait démontrer - n'en est pas moins
plausible : on n'a guère d'exemples de ce mode de clôture dans les
fondations de l'époque mérovingienne et d'ailleurs un terrain où s'élève
un monastère mériterait-t-il ce nom de « breuil » s'il ne l'était pas
auparavant ?
On
a même suggéré qu'un détail du miracle - les arbres qui s'abattent de
part et d'autres du fossé - pourrait révéler l'existence de boisages,
poutres ou troncs, renforçant les talus.
Fiacre
et ses compagnons se seraient alors installés dans les vestiges d'un
établissement indéterminé et abandonné peut-être depuis longtemps…
Ermitage ou monastère ?
La
tradition locale a elle-même hésité sur la nature de l'installation de
Fiacre. Oubliant ses compagnons, on en fait généralement un ermite -
fort visité sans doute comme l'étaient souvent les ermites de l'époque -
et qui n'aurait fondé un monastère que pour organiser l'afflux des
disciples qui accouraient de toutes parts.
Mais ce topos hagiographique ne résiste pas à l'examen.
Un moine colombanien ?
La tradition populaire pourrait nous en apprendre davantage.
La Becnaude qui illustre la misogynie de Fiacre a sûrement une double fonction.
Ulcérée
par la manière dont Fiacre se taille un domaine, elle peut représenter,
comme le croit J. Dubois, une certaine méfiance paysanne devant
l'extension des domaines ecclésiastiques, bien réelle à l'époque où
l'auteur de la Vie anonyme mettait la légende par écrit.
Elle apporte surtout une étiologie à la clôture rigoureuse
qu'observaient les moines de Saint-Fiacre et qui devait apparaître au XIIe siècle comme une curiosité suffisante pour demander une explication.
C'était alors d'autant plus surprenant que ces religieux tenaient un hospice et animaient un pèlerinage.
Pendant le haut Moyen Âge, le corps de leur fondateur restait inaccessible à la vénération des fidèles.
Au XVIIe siècle encore,
Anne d'Autriche, grande coureuse de dévotions, vint à pied en
pèlerinage à Saint-Fiacre et, toute reine qu'elle fût, n'obtint pas le
droit d'entrer dans l'église conventuelle.
Les moines gardèrent strictement leur usage jusqu'à la Révolution.
Or,
à l'époque mérovingienne, l'usage d'une séparation stricte entre clercs
et laïcs apparaît comme assez caractéristique du monachisme
colombanien.
On
sait comment Colomban lui-même couvrait d'imprécations le
roi Thierry pour qui cette ségrégation était incompréhénsible et qui
violait tranquillement la règle établie à Luxeuil.
La
Vie de saint Aile de Rebais explique l'animosité de Brunehilde contre
Colomban par l'interdiction qu'il faisait aux femmes d'accéder au
monastère et raconte comment, par de laborieuses tractations, Aile
obtint la sauvegarde des moines de Luxeuil contre l'assouplissement de
leurs usages décidément trop étrangers aux mœurs continentales : le
monastère serait ouvert aux laïcs, seules les femmes en demeureraient
exclues, exclusion d'autant plus rigoureuse que cela devait être la
dernière ligne de défense des religieux qui avaient le sentiment d'avoir
épuisé toutes les concessions possibles.
On est tenté dès lors de rapprocher les Irlandais établis au Breuil des moines de Luxeuil.
L'évêque Fiacre n'aurait-il pas été aussi un chef de monastère de culture colombanienne ?
Et, comme à Luxeuil, la rigueur qui frappe les femmes ne serait-elle
pas le vestige d'un idéal ancien de séparation avec les laïcs, tous
sexes confondus ?
Hildegaire
aurait gommé le caractère épiscopal de Fiacre car, de son temps, la
guerre que menaient les évêques établis aux évêques gyrovagues n'était
pas complètement éteinte.
Au XIIe siècle, l'institution des chorévêques était oubliée.
De
même qu'étaient oubliés les usages colombaniens qui, pour ce qui en
persistait, s'expliquaient désormais anecdotiquement par la hargne de la
Becnaude contre le saint fondateur.
Deux miracles de saint Fiacre
Le pèlerinage et le culte
Fiacre, patron des jardiniers, est un saint qui a joui d’une popularité exceptionnelle en France.
On compte 522 statues de ce saint, généralement représenté avec une bêche, dont 229 antérieures au XVIIe siècle.
Dans
la Somme, à Esclainvillers, le patron est Saint Fiacre. L'église
de Saint-Fiacre possède sa statue et son gisant ; y était aussi déposé
un reliquaire avec un bras de Saint Fiacre, jusqu'aux guerres de
religion au cours desquelles la relique a été confiée aux moines de
Meaux, qui refusèrent de la rendre une fois les troubles terminés.
La cathédrale de Meaux possède donc une relique : le bras de St Fiacre.
A Nevers (Nièvre), les jardiniers du bassin maraîcher de la Baratte,
ont commémoré, en 2008, le tricentenaire de leur confrérie de
Saint-Fiacre Local (la plus ancienne confrérie de la ville). C'est
l'association Saint-Fiacre Loire-Baratte qui perpétue la tradition
locale.
Saint Fiacre en Irlande
Fiacre a été éduqué dans un monastère du comté de Kilkenny, en Irlande.
Il y acquit des connaissances importantes notamment en phytothérapie.
Sa réputation rapidement grandissante comme guérisseur et saint,
l'amena à quitter l'Irlande en quête d'une plus grande solitude.
Et les fiacres trottinants ?
L'hôtel
de Saint Fiacre de la rue Saint Martin à Paris, louait des voitures
attelées, bientôt connues sous le nom de voitures fiacres, puis abrégées
en 'fiacres'.
Saint Fiacre est ainsi devenu le saint patron des chauffeurs de taxi.
Saint Fiacre est le patron des bonnetiers, des emballeurs, des fleuristes et jardiniers.
Les horticulteurs, jardiniers, maraîchers, en ont fait leur saint patron et fêtent pieusement l'anniversaire de sa mort.
Il est le patron des étameurs et des potiers d'étain.
Patron des tuiliers.
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