Sainte Carissime (6ème s.)
recluse à Albi
Née à Albi en France, elle se retire comme recluse dans une forêt près de sa ville.
Elle ira vivre, quelques années plus tard, dans le monastère de Viants, près de Gaillac.
Sainte
Carissime est traditionnellement vénérée comme une vierge qui a vécu en
ermite, à l'époque mérovingienne (sans doute au VIe ou VIIe siècle).
Une
chapelle située dans la plaine d'Albi, sur la rive gauche du Tarn, face
à Castelnau-de-Lévis, a longtemps perpétué son souvenir, là où existe
encore aujourd'hui un lieu-dit portant le nom de Sainte-Carême, sur la
paroisse de Fonlabour.
Sous l'Ancien Régime, plusieurs familles d'Albi y avaient leur tombeau.
On peut selon toute vraisemblance y situer le lieu de sa sépulture et sans doute même celui où elle a vécu dans la solitude.
Une charte de 861 mentionne ses restes à Vieux.
Ils
ont dû y être apportés, comme ceux de saint Amarand et saint Eugène
avec lesquels ils ont été placés à la cathédrale en 1494.
C'est seulement au XIIe siècle qu'a été composée une vie légendaire de la sainte.
L'auteur savait qu'elle est Albigeoise d'origine, qu'elle est vénérée sur les rives du Tarn et que ses reliques sont à Vieux.
Pour
concilier ces données, il imagine l'histoire de la fugue nocturne de
Carissime pour échapper au mariage que ses parents veulent lui imposer
avec Hugues de Castelviel : elle séjourne dans une forêt profonde, à
deux milles de la ville, franchit miraculeusement la rivière et se
réfugie auprès de saint Eugène, qui construisait à Vieux son
monastère...
Fête le 7 septembre.
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