Sainte Galla de Rome (6ème s.)
Galla était fille du patrice Symmaque le jeune, auquel Théodoric fit souffrir une mort aussi cruelle qu'injuste.
Elle montra, dès son enfance, un grand amour pour la vertu.
On la maria fort jeune ; mais elle devint veuve avant la fin de la première année de son mariage.
Malgré les attraits que lui offrait le monde pour se l'attacher, elle n'eût d'autre ambition que celle de plaire à Dieu ; et foulant aux pieds les richesses et les honneurs, elle s'estima heureuse de pouvoir suivre son goût pour la retraite.
Pénétrée de dévotion pour les apôtres saint Pierre et saint Paul, elle se fit faire une cellule auprès de leurs tombeaux sur le Vatican, pour s'y consacrer sans interruption à la pratique des bonnes œuvres.
Ses biens, qui étaient considérables, devinrent le patrimoine des pauvres.
Elle macéra son corps par les austérités de la pénitence.
Les évêques et les Saints qui faisaient alors l'ornement de l'église d'Occident, s'empressaient de rendre hommage à sa piété et à sa ferveur ; elle recevait avec docilité les instructions qu'ils lui donnaient, et les regardait comme un des principaux moyens de sanctification que Dieu lui fournissait.
Nous avons encore les lettres que saint Fulgence lui écrivit du lieu de son exil.
Les dernières années de sa vie ne furent qu'un tissu de maladies.
Quelque temps avant sa mort, elle fut attaquée d'un cancer qui lui fit souffrir les douleurs les plus aiguës.
Elle consomma le martyre de sa pénitence vers le milieu du sixième siècle.
Fille
du consul Symmaque, après la mort de son mari, elle demeura auprès de
la basilique de Saint-Pierre, pendant de nombreuses années, occupée à la
prière, aux aumônes, aux jeûnes et aux autres oeuvres saintes.
Le pape saint Grégoire le Grand a décrit sa vie et son trépas à Rome au VIe siècle.
Fête le 6 avril.
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