Sainte Maxime
Église sainte Maxime
Cette église a la particularité d'avoir toujours été trop petite et d'avoir connu plusieurs agrandissements :
1762 le chœur,
1851 les petites chapelles latérales,
C'est
en 1938 qu'elle prit son aspect définitif après transformation de la
mercerie qui lui était adossée en chapelle de la Vierge.
Le maître-autel
qui se trouve dans le chœur, et ce vers quoi notre regard se dirige en
premier lorsque l'on entre dans l'église, est en marbre polychrome. Il
provient de la chapelle des pénitents blancs de Saint Tropez et a été
placé dans notre église en 1803.
Les vitraux, en dalle de verre, sont l'œuvre de Mr Jacques Robinet.
En levant la tête, sur la gauche, deux vitraux représentent deux moments importants de la vie de la Vierge Marie :
- l'annonciation (quand l'ange Gabriel vint lui annoncer qu'elle serait la mère du Sauveur)
- et la Croix (Marie au pied de son Fils mourant, continue de croire aux promesses que Dieu a faites aux hommes).
En
face, sur la droite, on peut admirer trois grands vitraux symbolisant
les trois vertus théologales (c'est à dire qui sont données par Dieu) :
la foi, l'espérance, la charité.
Les
petits vitraux en dessous représentent les sept sacrements chrétiens :
l'eucharistie, la confirmation, le sacerdoce, le mariage, la
réconciliation, et le sacrement des malades.
Le
baptême est représenté par les trois vitraux que l'on trouve à gauche
dans la chapelle de la Vierge : on y trouve la lumière, l'Esprit, la
soif de Dieu représentée par le cerf altéré qui cherche l'eau vive (cf
le psaume 41-42) et, par l'arche de Noé l'eau qui sauve.
Les statues
Dans
la chapelle de gauche en entrant, la statue de la Vierge représente
Notre Dame de Miremer, lieu de pèlerinage en pleine forêt à trois
kilomètres de La Garde Freinet.
Elle
est entourée de saint Joseph, de saint Pierre (qui tient les clés)
patron des pécheurs, et de sainte Marie-Madeleine, patronne de la
Provence.
Plusieurs
années après la mort de Jésus, Marie-Madeleine serait venue en Gaule et
aurait débarqué avec son frère Lazare et plusieurs saintes femmes aux
Saintes Maries de la mer en Camargue. Elle aurait vécu jusqu'à la fin de
sa vie dans une grotte à la Sainte Baume. Elle est fêtée le 22 juillet.
Sainte Thérèse de Lisieux, saint Antoine de Padoue et sainte Rita se trouvent dans la chapelle de droite.
Comme
sainte Rita, un certain nombre de saints ont, de longue date, la
réputation de guérir les maladies pour lesquelles on les invoque. C'est
Dieu seul qui guérit et qui réconforte, mais il veut bien recevoir nos
pauvres prières par l'intermédiaire de ceux qui l'ont si bien servi au
cours de leur vie terrestre.
Une
tradition populaire veut que l'on invoque saint Antoine de Padoue pour
retrouver les objets perdus. L'origine de cette pratique se trouve dans
l'histoire d'un novice qui avait quitté son couvent en dérobant le
psautier d'Antoine. Une apparition le fit revenir au couvent avec le
psautier d'Antoine.
Sainte
Thérèse de Lisieux (ou de l'Enfant Jésus) Thérèse Martin (1873-1897) a
24 ans quand elle meurt, quasi inconnue, au Carmel de Lisieux, après une
vie de fidélité silencieuse, animée par un amour ardent de Jésus et du
prochain. Sa foi et son sourire, Thérèse les conquit de haute lutte sur
les souffrances physiques et surtout sur un vide spirituel qui établit
entre elle et les mal-croyants de notre temps une mystérieuse affinité.
Elle
nous propose un message simple et exigeant : suivre la "petite voie" en
reconnaissant notre petitesse et en nous abandonnant avec confiance à
l'infinie bonté de Dieu...
L'orgue
Construit en 1994 en Tchécoslovaquie par Rieger-Kloss, il a 23 jeux et 1563 tuyaux.
Savez-vous
qui est Sainte Maxime ? On ne connaît d'elle ni sa date de naissance,
ni son lieu de naissance, ni la date exacte de sa mort. La tradition la
situe vraisemblablement entre 650 et 750, à une époque où les abbayes de
Lérins et du Thoronet sont en pleine expansion.
Maxime
serait la fille du comte de Grasse, seigneur d'Antibes. Le lumineux
vitrail qui surplombe le maître-autel la représente le dos tourné au
château familial se dirigeant, portée par l'appel de Dieu, vers le
monastère d'Arluc sur la colline de Saint Cassien.
C'est dans ce monastère que Maxime, désireuse de suivre la règle de saint Benoît, prononça ses vœux.
Par
son amabilité, sa douceur, son respect de la discipline religieuse,
elle devint un modèle pour sa communauté. Rien d'étonnant si plus tard,
elle fut choisie pour diriger le nouveau couvent que les pères de Lérins
avaient fondé à Callian non loin de Fayence dans le Haut Var.
Dès
sa mort, elle fut vénérée comme une sainte et son corps fut conservé
avec soin par les callianais. Là se trouve la plupart de ses reliques.
Source : Document destiné aux pèlerins
Source photo :
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