Bienheureuse Françoise Tréhet († 1794)
Sœur de la Charité, martyre de la Révolution
Françoise Trehet (Saint-Mars-sur-la-Futaie, 8 avril 1756 - Ernée, 13 mars 1794) est une sœur de la charité de Notre-Dame d'Évron reconnue martyre et bienheureuse par l'Église catholique.
Biographie
Sœur de la Charité de Notre Dame d'Évron, elle soigne et porte secours à tous ceux qui ont besoin de son aide.
Lors de la Révolution française, elle est accusée d’avoir caché des prêtres malades.
Elle est accusée de « panser les blessures des soldats du roi ».
Elle répond que « les bleus ou chouans, tous sont mes frères en Jésus-Christ ; je ne refuse de soins à personne ».
Elle est condamnée à mort le 13 mars 1794 par la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne.
Le pape Pie XII béatifie Françoise Tréhet avec les 14 martyrs de Laval le 19 juin 1955, en même temps qu'un curé et trois religieuses également guillotinés en 1794.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7oise_Trehet
Françoise Tréhet naquit le 8 avril 1756 dans une famille de propriétaires terriens aisés, à Saint-Mars-sur-la-Futaie en Vendée.
Elle émit ses vœux chez les Sœurs de la Charité dite plus tard de ND d'Evron et s'occupa de l'éducation des fillettes et de diverses œuvres de charité.
En 1783, elle fut invitée à Saint-Pierre-des-Landes à ouvrir une école paroissiale.
Elle fut aidée dans cette tâche par sa consœur Jeanne Véron de dix ans sa cadette.
Les deux religieuses faisaient la classe et en dehors de l'école portaient assistance aux malades de la paroisse.
Françoise avait un caractère affirmé et une forte volonté.
Elle avait prédit les tourments de la révolution.
La Terreur les obligea à se cacher.
Vers la fin février 1794, les deux Sœurs furent dénoncées et condamnées à la guillottine.
Le 13 mars Françoise passa devant la Commission Clément, de sinistre mémoire.
On l'accusa d' avoir caché des prêtres réfractaires et d'avoir aidé des Vendéens.
Elle répondit que tout malade était un frère en Jésus-Christ et nécessitait ses soins.
Elle refusa de crier " longue vie à la république ", ce qui la condamna définitivement...
Elle se rendit à l'échafaud en chantant le Salve Regina.
Elle avait 37 ans. Le même sort frappa Jeanne une semaine plus tard.
Elles furent béatifiées le 19 juin 1955 par Pie XII.
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