Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé
Bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé, (née le 14 avril 1331, morte le 28 mars 1414, à Tours), religieuse française.
L'Église catholique la fête le 28 mars.
Biographie
Par Ideefixe — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=100092124
L'abbé Angot
ne sait pas par suite de quelles circonstances elle fut élevée dans
l'intimité du jeune Robert II de Sillé, dont elle connut la piété, et
auquel elle sauva la vie par ses prières quand il était en danger de se
noyer.
Aussi
quand elle eut 12 ans et qu'il fut question de la fiancer avec ce
compagnon de ses jeux et de ses pieux exercices, ne fit-elle aucune
difficulté pour l'agréer comme futur époux, sachant qu'il serait le
protecteur de sa vertu.
De
fait, dans sa vie de combats, captif, longtemps infirme, se prêtant à
toutes les pratiques de piété et de charité de sa sainte femme, il
semble aussi méritant qu'elle-même.
Pendant 16 ans, ils vivent leur mariage dans leur continence.
Mais blessé en combattant les Anglais, son mari meurt.
Jeanne
de Maillé survécut longtemps à son époux dans un genre de vie qui
paraît imité de celui de sainte Élisabeth de Hongrie : traitée durement
par les siens, cherchant d'asile en asile, dans les couvents, les
hôpitaux, les églises où elle passait une grande partie de sa vie, un
aliment pour sa piété, des occasions d'exercer sa charité envers les
pauvres et les malades, rejetée des uns, mais estimée des plus grands
qui s'édifiaient de sa vie et se recommandaient à ses prières, autant
que des plus humbles qui recevaient ses aumônes et ses soins.
Elle mourut à 83 ans.
Les
Cordeliers, dont elle suivait la règle dans le tiers-ordre franciscain,
qui avaient été ses conseillers et ses amis, l'enterrèrent dans leur
couvent.
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