Bienheureuse Marie Rafols († 1853)

Bienheureuse Marie Rafols († 1853)

 fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Sainte-Anne

 

Bienheureuse Marie Rafols († 1853)

 

Maria Rafols — fondatrice des Sœurs de la Charité de Sainte-Anne — naît le 5 novembre 1781 à Villafranca del Panadés (près de Barcelone) du meunier Cristobal Rafols et Margarita Bruna.

Maria s'avère être doté de dons intellectuels et la famille l'envoie au Collège de Barcelone, géré par les Sœurs de la Société de Marie.

Elle rejoint un groupe de douze jeunes filles sous la direction de Don Juan Bonal — aujourd'hui serviteur de Dieu (1769-1829) —, aumônier de l'Hôpital Santa Cruz de Barcelone pour aider les plus pauvres parmi les malades, les handicapés mentaux, les enfants abandonnés.

Le Père Bonal et Maria Rafols décident de se consacrer totalement à Dieu et de servir les malades avec un esprit de foi et d'amour.

Pour atteindre cet objectif, le père Juan Bonal déménage en Septembre 1804 à l'Hôpital “Nuestra Señora de la Gracia” (Notre-Dame de la Grâce) de Saragosse et Maria Rafols, avec onze autres jeunes femmes se joint à lui le 28 Décembre de la même année.

Bien qu'elle ait seulement 23 ans, Marie Rafols est nommé supérieure de la petite communauté.

Le grand hôpital de Saragosse accueillait chaque année un grand nombre de malades et les sœurs se mirent aussitôt à la tache.

Maria Rafols se distingue pour son héroïque charité et, en particulier pendant les sièges et les batailles de 1808 et 1809, les sœurs était présentes partout pour aider les blessés, les prisonniers, les malades.

Maria ira également aux campements français pendant le siège au péril de sa vie pour demander au général d'envoyer des secours aux blessés et aux malades et pour la libération des prisonniers de la ville de Saragosse.

Le 15 Juillet 1824, la petite communauté reçoit l'approbation des constitutions et la congrégation devient l'Institut des Sœurs de la Charité de Sainte-Anne et le 16 Juillet 1825, Maria Rafols est de nouveau élue supérieure.

Suite à des troubles politiques survenant au cours de la première guerre carliste, le 11 Mai 1834 Maria Rafols est arrêtée et mise en prison et bien qu'elle ait été jugé et reconnu innocente, elle est exilée le 11 Mai 1835 à l'hôpital de Huesca et considérée comme inapte à gouverner sa communauté.

Elle reste à Huesca jusqu'en 1841 puis a l'autorisation de revenir à Saragosse.

Elle meurt le 30 août 1853 à 72 ans.

Son corps repose à la maison mère des sœurs de Saragosse près du sanctuaire de Notre Dame del Pilar.

Béatifiée le 16 octobre 1994 par Jean Paul II.

Source

 

Image illustrative de l’article Marie Rafols

 Par Laitforega — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10414223

 

 

Marie Rafols (Vilafranca del Penedès, 5 novembre 1781 - Saragosse, 30 août 1853) est une religieuse cofondatrice des Sœurs de la charité de sainte Anne avec le vénérable Jean Bonal.

Elle est proclamée bienheureuse en 1994 par Jean-Paul II.

Sa fête est le 30 août.

Biographie

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 Maison généralice des Sœurs de la charité de sainte Anne à Saragosse

Par Zarateman — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=31737025

 

Marie Rafols Bruna est née à Villafranca del Penedes d'un père meunier qui meurt en 1794 alors qu'elle a 13 ans.

Sa famille l'envoie à l'école de Barcelone.

En 1803, alors qu'elle soigne les malades lors d'une épidémie de peste à Barcelone, elle rencontre le Père Jean Bonal, aumônier de l'hôpital de la Santa Creu de Barcelone, très préoccupé par la négligence des pauvres et des malades.

Répondant à la demande de l'hôpital provincial de Nuestra Señora de Gracia, le Père Bonal cherche douze femmes et douze hommes pour créer une institution similaire à celle qui existe à l'hôpital de Barcelone. Maria Rafols est responsable du groupe ; quand ils arrivent à Saragosse en décembre 1804, ils trouvent l'hôpital absolument désorganisé.

Ils doivent bientôt faire face au même problème qu'à l'hôpital de Barcelone : le conseil n'apprécie pas que Marie Rafols agisse indépendamment.

En 1807, Marie règle les différends ; après avoir passé l'examen de phlébotomie, elle est appelée par Mgr Joaquín Sánchez Cutanda (1797-1809) évêque de Huesca, pour organiser l'hôpital de la ville.

Au début de la guerre d'indépendance espagnole, le rôle des sœurs est très important.

En 1808 et 1809, l'hôpital de la capitale aragonaise subit les conséquences du Premier siège de Saragosse par les Français, le bâtiment est bombardé. Marie prend soin de placer les malades, qui sont bientôt 6 000, dans divers bâtiments officiels et privés en particulier dans la Real Casa de la Misericordia (es).

Elle sauve aussi des objets artistiques et religieux et obtient des subventions auprès du général José de Palafox y Melzi.

Lors du Second siège, beaucoup plus difficile que le premier, la population de Saragosse est affaiblie par les ravages et le manque de nourriture ; Marie Rafols demande au général français Lannes de la nourriture et l'autorisation de guérir les blessés et les prisonniers ce qui donne un répit aux personnes qui finissent par capituler.

À la fin du siège, l'hôpital nomme un nouveau conseil d'administration qui impose d'autres constitutions pour les sœurs : à la règle qui indique d'aider les pauvres et les malades sont ajoutés le soin des prisonniers.

Mère Rafols démissionne le 12 novembre 1811 et se rend à Orcajo.

En 1813, après le départ des Français, elle retourne dans la capitale aragonaise, appelée par l'hôpital pour être responsable du conseil d'administration.

En 1826, elle est de nouveau élue supérieure.

En 1834, elle est accusée de complot contre la reine Isabelle II, emprisonnée et exilée à Huesca ; elle ne peut revenir qu'à la fin de la Première Guerre carliste. Elle est déclarée innocente l'année suivante mais doit rester en exil.

Elle se rend à Huesca où depuis 1807 existe une fondation de sa congrégation, le confinement dure six ans.

En 1841, elle est autorisée à revenir à Saragosse et retourne à l'hôpital.

En 1845, elle demande sa retraite mais continue son travail jusqu'à sa mort le 30 août 1853.

Après sa mort, sa renommée augmente, en 1908, lors du centenaire de siège de Saragosse, la ville la proclame « Héroïne de la Charité ».

Le processus de béatification est engagé mais Pie XII le suspend en 1944. Jean-Paul II autorise la reprise du procès en 1980, et elle est béatifiée le 1er octobre 1994.

Après avoir été déposé dans la crypte de la chapelle de l'hôpital Nuestra Señora de Gracia à Saragosse auprès du vénérable Jean Bonal, son corps repose désormais dans la chapelle de la Maison générale de la congrégation des Sœurs de la charité de sainte Anne à Saragosse, au 13 de la rue qui porte son nom.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Rafols

 

 

 






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