Saint Didier de Vienne († v. 607)
Évêque de Vienne
Didier de Vienne ou saint Didier,
disciple de Saint Syagre, évêque de Vienne en Dauphiné en 596,
assassiné en 608, (ou 607 ou 612?) à Saint-Didier-sur-Chalaronne (Ain)
par ordre, a-t-on dit, de la reine Brunehilde.
Ce Saint Didier (le plus célèbre) est fêté le 23 mai.
Histoire et tradition
Statue du saint en l'église paroissiale de Saint-Didier (Ille-et-Vilaine)
Né
à Autun, il part très jeune rejoindre en 558 Namatius évêque de Vienne.
En 570, c'est Philippe, évêque de Vienne, qui le fait entrer dans le clergé de son église.
En 570, c'est Philippe, évêque de Vienne, qui le fait entrer dans le clergé de son église.
En 586, il devient diacre sous saint Vére III, à qui il succède en 596.
Banni en 607 par Thierry II, roi de Bourgogne sur les intrigues de sa grand-mère Brunehilde, et déposé par un concile d'évêques réunis à Chalon-sur-Saône il est exilé à "Levise" pendant quatre ans.
Alors que, sous escorte, il était conduit de Vienne à la cour de Chalon-sur-Saône ou Autun et condamnant la conduite de Brunehilde, réputée belliqueuse et manipulatrice, cette dernière le fait assassiner en 612 par trois brigands nommés Beffan, Galifred et Betton à Priscianicum (Saint-Didier-sur-Chalaronne) où il fut enseveli.
Il est tout à fait improbable que Brunehilde ait été à l'origine de ce meurtre sans utilité.
Elle s'est toujours appuyée sur les évêques pour faire prévaloir le droit impérial romain sur la coutume des Francs.
Mais rien n'était trop bon pour noircir cette reine et les chroniqueurs ont recopié cette accusation sans preuve réelle.
Le Pape Saint-Grégoire lui fit des reproches parce qu'il enseignait la grammaire et lisait des poètes profanes.
Le 11 février 620, Domnole, évêque de Vienne fait transporter le corps à l'église Saint-Pierre de Vienne.
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