Saint Frégaud (7ème s.)

Saint Frégaud (7ème s.)

moine

Quelques écrivains ont cru que saint Frégaud ( Fredegandus ) était né dans les Pays-Bas ; mais il paraît qu'il était originaire d'Irlande et du nombre de ceux qui passèrent la mer avec saint Foillan.

C'est à tort que Grammaye donne à ce Saint le titre d'évêque (2), tandis que Molanus, après les recherches les plus minutieuses, ne lui accorde que celui de prêtre et de confesseur.

Le père Henschénius croit que saint Amand bâtit un monastère à Deurne, près d'Anvers , qu'on a appelé Querquelodora , et que saint Frégaud en fut te premier supérieur (1).

Lorsque les Normands ravagèrent Anvers et ses environs en 836, ils détruisirent aussi ce monastère ; mais le corps du Saint qui y avait reposé jusqu'alors, en fut tiré avant l'arrivée de ces barbares et transporté a Moustiers , à deux lieues de Namur, où saint Amand avait aussi fondé un couvent en l'honneur de saint Pierre.

Parmi les bénéfices de l'ancienne église collégiale de Moustiers , il y en avait un assez considérable , sous l'invocation de saint Frégaud. 

Celui qui en était pourvu, était curé des jeunes chanoinesses et des domestiques du chapitre. 

Saint Frégaud est le patron du village de Deurne, et on y célèbre sa fête le 17 Juillet.

Il était aussi honoré à Saint-Omer dans l'abbaye de Saint-Bertin.

Henri Costerius ayant composé en flamand une vie du Saint, la présenta le 31 Juillet 1593 à l'évêque Torrentius et au chapitre de la cathédrale d'Anvers , avec une châsse dans laquelle il assurait qu'il y avait des reliques du Saint , qu'il avait été chercher à l'abbaye de Saint-Bertin, et qu'elles y avaient été découvertes sous Gérard d'Hamericourt, évêque de Saint-Omer : mais Torrentius refusa de les approuver.

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