Sainte Hélène d'Anjou († 1276)

Sainte Hélène d'Anjou († 1276)

 

Sainte Hélène d'Anjou († 1276)

La reine Hélène d'Anjou et son fils Stefan Uroš II Milutin, fresque du monastère de Gračanica, 1321

 

Hélène Nemanjicserbe : sveta Jelena Anžujska et français: sainte Hélène "d'Anjou", (née vers 1237, morte le 8 février 1314), reine de Serbie (Rascie et Zeta (1250-1314).

Fête le 30 octobre (les Serbes commémorent cette date selon le calendrier julien le 12 novembre).

Elle a été canonisée par l'Église orthodoxe.

Son identité et ses parents

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L'identité d'Hélène a longtemps été un sujet d'étude, voire de spéculation, elle fut longtemps considérée comme la fille de Baudouin II de Courtenayempereur latin de Constantinople.

Hélène avait une sœur, Maria, mariée en 1254 avec Anselme (ou Ancelin) de Chaurs (mort en 1273), le commandant général de Charles d’Anjou puis gouverneur de l'Albanie : les rois Charles Ier et Charles II de Sicile mentionnent plusieurs fois les sœurs « Jelena and Maria de Chau » en les qualifiant de « consanguinea nostra (=notre cousine) cognata nostra(=notre cousine) affinis nostra [=nos cousines (par alliance)] ».

Comme l'épouse d'Anselme de Chaux est fille de Ioannes Kaloioannes Angelos, duc de Śrem et comte de Kovin, et de Mathilde de Vianden, on considère qu'Hélène d'Anjou est issue du même couple.

Loannes Kaloioannes Angelos est fils de l'empereur Isaac II Ange et de Marguerite Arpad (ou de Hongrie), tandis que Mathilde de Vianden est fille d'Henri Ier, comte de Vianden, et de Marguerite de Courtenay, sœur de Baudouin II, empereur de Constantinople.

Son mariage et sa descendance

Hélène fut mariée vers 1245/1250 à Stefan IV Uroš Ier († 1280), roi de Serbie de 1243 à 1276.

À l'origine catholique elle adopte les rites et la foi orthodoxe et elle jouit en Serbie d'une grande réputation de sainteté et l'Église orthodoxe l'a canonisée.

Elle avait deux fils ;

  • Stefan Dragutin † vers 1316), roi de Serbie de 1276 à 1282, Théoctiste dans la vie monastique ;
  • Stefan Milutin (1253 - 1321), roi de Serbie de 1282 à 1321.

Sa fille Bérénice (Brnjica) mourut jeune.

La reine Hélène (Jelena, prononcer Yèlèna) sut se montrer à la fois douce et ferme.

Elle se consacra à des œuvres de piété, en particulier lorsque son mari fut écarté de la couronne pour devenir moine sous le nom de Siméon.

Elle protégeait les orphelins, instruisait les jeunes filles et les mariait.

Elle s'appliquait à la prière et bâtit 5 monastères dont un (Gradac) orthodoxe.

L'archevêque Danilo II, son biographe, la décrit comme une femme « lucide, très pieuse, bienveillante et à la vie exemplaire ».

Sa profession monastique

À la suite du départ de son mari du trône et à sa mort, Hélène d'Anjou se consacre à des œuvres pieuses. Elle fonde notamment une école pour filles de familles pauvres, un refuge pour les nécessiteux et plusieurs monastères, dont celui de Gradac où elle désire se faire enterrer à sa mort.

Vers 1300, à la fin de sa vie, la reine prit l'habit monastique au monastère de Saint Nikola peut-être à Scutari (Shkodër), alors ville serbe, et reçut le nom d'Élisabeth (Jelisaveta). Elle fut inhumée en son monastère de Gradac, près de sa fille, mais le corps de la reine a disparu depuis.

Elle a été canonisée par l'Église orthodoxe et est fêtée le 12 novembre (30 octobre avec le calendrier julien). Elle jouit encore aujourd'hui en Serbie d'une grande réputation.

Un roman raconte son histoire : Hélène, éditions l'Âge d'Homme, Lausanne 2004.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9l%C3%A8ne_d%27Anjou


Sainte Hélène appartenait à l'illustre famille française des Anjou, et grandit parmi les paisibles populations du Val de Loire.

Elle devint l'épouse du roi de Serbie Ouroch ler (1243-1276), afin d'affermir l'alliance de celui-ci avec son parent le roi de Sicile Charles ler d'Anjou.

Elle eut pour fils deux Saints: les rois Dragoutine (Théoctiste dans la vie monastique) et Miloutine ; et se montra elle-même d'une sagesse et d'une piété exemplaires comme reine de Serbie.

Intelligente et clairvoyante, à la fois pleine de bon sens et d'énergie, sévère en paroles mais douce de cœur, la reine Hélène se consacra tout entière aux œuvres de piété après la mort de son époux Ouroch, qui avait embrassé la vie monastique sous le nom de Syméon avant de mourir.

Elle recueillit et protégea les orphelins, fit édifier églises et monastères, s'efforça de faire régner l'amour et la concorde entre ses fils, se consacra à la défense et à l'instruction de son peuple.

Vivant elle-même dans une rude abstinence, elle ne négligeait pas les affamés, et, hormis la prière, son premier souci était de leur venir en aide.

A un âge avancé, sentant l'approche de la mort, elle revêtit l'habit monastique sous le nom d'Élisabeth, et s'endormit quelque temps après dans son palais, en faisant cette recommandation à son fils Saint Dragoutine :

«N'oublie jamais que notre vaine existence ici-bas n'est pas la vie, mais la mort implacable. Car tu es aujourd'hui ici et demain on ne sait où, aujourd'hui monarque et demain sujet, aujourd'hui opulent et demain misérable, aujourd'hui parmi les juges, demain parmi les condamnés».

Trois ans après son trépas, sa sainte dépouille fut trouvée parfaitement conservée.

L'invention de ses Reliques eut lieu après une apparition miraculeuse de la reine à l'Évêque Paul de Ras, qui les déposa dans l'église du Monastère de Gradts où elles sont toujours vénérées.

Source

 

 

 







 

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