La brebis égarée

Icône de Bessarabie du XVIIIe siècle
La parabole de la brebis égarée,
 dite aussi "parabole du bon berger" ou encore " du bon pasteur", 
attribuée à Jésus de Nazareth, se retrouve dans deux évangiles 
canoniques du Nouveau Testament. 
Elle est rapportée par Matthieu (Mt 18,12-13) et Luc (Lc 15,3-7). 
On la trouve aussi dans l'Évangile apocryphe de Thomas, logion 107. 
De possibles parallèles dans l'Ancien Testament sont Ez 34,6, 12 et Ps 119,176.
Texte
Évangile selon Matthieu, chapitre 18, versets 12 à 14 :
« Que
 vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles 
s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les 
montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée ? Et, s'il la 
trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les 
quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n'est pas 
la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul 
de ces petits. »
Évangile selon Luc chapitre 15, versets 4 à 7 :
« Quel
 homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne 
laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après 
celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve? Lorsqu’il l’a 
retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la 
maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : 
Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était 
perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel 
pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf 
justes qui n’ont pas besoin de repentance. »
Traductions d'après la Bible Louis Segond.
Interprétation
La
 parabole a donné lieu à une expression, la « brebis égarée », 
désignant, à l'instar du « fils prodigue » dans une parabole qui suit 
peu après dans Luc, la personne qui s'égare moralement, ou, toujours 
dans Luc, de la drachme perdue.
Les
 deux premières paraboles, et parfois les trois, servent de base dans 
les considérations que développent les théologiens et prédicateurs sur 
la nécessité d'aller chercher la brebis égarée pour la faire rentrer 
dans le troupeau, quand on considère l'égarement involontaire, ou 
d'accueillir avec grâce le pécheur repenti, dans le cas de l'égarement 
volontaire.
Source :
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