Le pharisien et le publicain

Le pharisien et le publicain

Le pharisien et le publicain, fresque baroque dans la basilique de Ottobeuren



Le Pharisien et le publicain est une parabole transmise par Jésus-Christ dans l'Évangile selon Luc.

Elle aborde les sujets de la justice et l'humilité.

Dans le domaine de l'exégèse biblique, elle fait partie du Sondergut de cet évangile.

 

Texte

Évangile selon Luc, chapitre 18, versets 9 à 14 : 

«  Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier; l'un était pharisien, et l'autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé. »
Traduction d'après la Bible Louis Segond.




Le Pharisien et le publicain par James Tissot, exposé au Brooklyn Museum, à New York

 

Interprétation

Pour le docteur de l'Église Jean Chrysostome, dans son homélie n°2 sur la conversion, justice et humilité sont les deux valeurs défendues par Jésus-Christ dans cette parabole. L'archevêque se place en personne critique envers le pharisien et clame: « Misérable sois-tu, toi qui oses porter un jugement sur la terre... As-tu encore besoin de condamner ce publicain... Que de suffisance dans ces paroles ! ...Pourquoi manifester un tel orgueil ? ». Jean Chrysostome conclut: « Et, pour avoir fait preuve d'humilité, il (le publicain) a été justifié ... (et) le publicain s'en allait, le cœur renouvelé d'une justice retrouvée... ».

Benoît XVI lors de l'Audience générale du 30 août 2006 commente rapidement un passage de cet écrit de saint-Luc : « Jésus indique même un publicain anonyme comme exemple appréciable d'humble confiance dans la miséricorde divine ».

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