Le lys
La Vierge aux lys, dans une abbaye des Ardennes, France
Le Lis est une parabole de Jésus-Christ retranscrite dans l'Évangile selon Matthieu.
Elle décrit la générosité divine pour les peuples s'attachant aux valeurs données par Dieu.
Elle rappelle le psaume 34, verset 10: Mais ceux qui cherchent l'Éternel ne sont privés d'aucun bien.
Texte
« Et
pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment
croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ;
cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas
été vêtu comme l'un d'eux. Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui
existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il
pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc
point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi
serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les
recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez
premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses
vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du
lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit
sa peine. »
— Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 28 à 34. Traduction d'après la Bible Louis Segond.
Un lis ou Lilium carniolicum
Interprétation
Jean Chrysostome, dans son homélie XXII consacrée à cette parabole, dit :
« Que
si Dieu donne à ces herbes ce qui ne leur était point nécessaire,
puisque cet éclat qu’elles ont ne sert nullement à nourrir le feu qui
les brûle ; comment vous refuserait-il à vous ce qui vous est nécessaire
? Après avoir paré les moindres choses de tant d’ornements superflus,
seulement pour montrer sa toute-puissance, comment vous négligerait-il,
vous, qui êtes le chef-d’œuvre de ses créatures ? Comment vous
refuserait-il ce qui vous est nécessaire pour le soutien de la vie ?
Après donc qu’il a ainsi montré aux hommes jusqu’où s’étend sa
providence, il juge à propos de les réprimander, mais il ne le fait
qu’avec beaucoup de retenue, et au lieu de les appeler des gens sans
foi, il se contente de les appeler des "hommes de petite foi". »
Des lys blancs
Source :
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