Bienheureuse Régina Protmann († 1613)
fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Catherine
Régine Protmann (Braniewo, 1552 - Braniewo, 18 janvier 1613) est une religieuse fondatrice de la congrégation de Sainte-Catherine et reconnue bienheureuse par l'Église catholique.
Biographie
Par Lestat (Jan Mehlich) — Travail personnel, CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1138060
Née à Braunsberg (aujourd'hui Braniewo) dans une riche famille de noblesse prussienne, en grandissant, elle se familiarise avec les questions religieuses et politiques de la réforme protestante et la contre-Réforme.
À
l'âge de dix-neuf, elle explique à ses parents qu'elle ne peux pas se
marier comme prévu mais désire se consacrer aux études religieuses et
prendre soin des malades et des nécessiteux.
Malgré
l'opposition de ses parents, en 1571, elle va vivre avec deux autres
femmes dans une maison abandonnée près de l'église de Sainte-Catherine
où elles adoptent un mode de vie proche de celui des béguines.
La
communauté se met sous le patronage de sainte Catherine d'Alexandrie
d'après le nom de l'église proche et se place sous la protection de
Martin Kromer, évêque de Warmie et sous la direction des jésuites, les
sœurs prononcent des vœux mais sans être liées à une clôture religieuse
afin de mieux se consacrer à des activités de bienfaisance en
particulier le soin des malades et l'instruction des jeunes filles.
La congrégation de Sainte-Catherine a été l'un des premiers instituts
féminins à adopter un système de gouvernement centralisé où toutes les
maisons sont soumises à une seule supérieure générale.
En
1623 est publiée la première biographie anonyme de Régine Protmann mais
probablement écrite par le jésuite Keilert Engelberg, son directeur
spirituel. La phase de son processus de canonisation commence en 1992,
déclarée vénérable en 1996, elle est proclamée bienheureuse par le pape
Jean-Paul II le 13 juin 1998.
Source :
La Bienheureuse Regina Protmann naquit à Braniewo en Pologne.
Elle vécut à la charnière entre le 16e et le17e siècle.
Son activité se déroula après le Concile de Trente.
Elle s’inséra activement dans la réforme post-tridentine, accomplissant avec générosité un humble travail de miséricorde.
Elle fonda la Congrégation des Sœurs de Sainte-Catherine qui unissait
la contemplation des mystères de Dieu avec le soin des malades dans leur
maison, et l’instruction des enfants et de la jeunesse féminine.
Elle consacra une attention particulière à la pastorale des femmes.
Oublieuse d’elle-même, la bienheureuse embrassa d’un regard clairvoyant les nécessités du peuple et de l’Église.
Les paroles : "Comme Dieu le veut" devinrent la devise de sa vie.
Un amour ardent l’invitait à accomplir la volonté du Père céleste, à l’exemple du Fils de Dieu.
Sa croix fut celle du service quotidien.
C’est ainsi qu’elle témoigna du Christ ressuscité
« La
bienheureuse Regina Protmann, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs
de Sainte-Catherine, originaire de Braniewo, — dit le Pape Jean-Paul II
dans son homélie, lors de la béatification — se consacra de tout son
cœur à l'œuvre de renouveau de l'Eglise entre le XVIe et le XVIIe
siècle. Son activité, qui naissait de l'amour pour le Christ par-dessus
toute chose, se déroula après le Concile de Trente. Elle s'inséra
activement dans la réforme post-conciliaire de l'Église, accomplissant
avec une grande générosité une humble œuvre de miséricorde ; elle fonda
une Congrégation, qui unissait la contemplation des mystères de Dieu
avec le soin des malades dans leur maison et l'instruction des enfants
et de la jeunesse féminine. Elle consacra une attention particulière à
la pastorale des femmes. Ne pensant qu'aux autres, la bienheureuse
comprenait avec un regard clairvoyant les nécessités du peuple et de
l'Église. Les paroles: « Comme Dieu le veut », devinrent la devise de sa
vie. Un amour ardent l'invitait à accomplir la volonté du Père céleste,
sur l'exemple du fils de Dieu. Elle ne craignait pas d'accepter la
croix du service quotidien, en témoignant du Christ ressuscité. »
Et, en terminant son homélie, le même Pape s’écrie avec une joie non dissimulée à ses frères de Pologne :
« Réjouis-toi,
Pologne, pour les nouveaux bienheureux : Regina Protmann, Edmund
Bojanowski et les cent-huit martyrs. Il a plu à Dieu « de démontrer
l'extraordinaire richesse de sa grâce, par la bonté » de ses fils et de
ses filles en Jésus-Christ (cf. Ep 2, 7).
Voilà
« la richesse de sa grâce », voilà le fondement de notre confiance
inébranlable dans la présence salvifique de Dieu sur les routes de
l'homme au cours du troisième millénaire! Rendons-lui gloire pour les
siècles des siècles. Amen !
Source :
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