Bienheureuse Rita Amada de Jesus († 1913)

Bienheureuse Rita Amada de Jesus († 1913)

 fondatrice de l’Institut des Sœurs de Jésus Marie Joseph 

 

Image illustrative de l’article Rita Amada de Jésus

 

 

Rita Amada de Jésus (1848 - 1913) est une religieuse portugaise, fondatrice des sœurs de l'Institut de Jésus, Marie et Joseph et reconnue bienheureuse par l'Église catholique.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rita_Amada_de_J%C3%A9sus

 

Rita Lopes de Almeida naît au Portugal en 1848, dans le hameau de Casalmendinho sur la paroisse de Ribafeita, au diocèse de Viseu.

Elle est le quatrième enfant de Manuel Lopes et de Josefa de Jesus Almeida.

Chaque soir, on dit le chapelet en famille avec une lecture spirituelle.

Dès sa plus tendre enfance, elle manifeste une dévotion spéciale pour Jésus, Marie et Joseph et un amour envers le Saint-Père qui traverse à cette époque des moments difficiles.

Mais il n’y a pas d’école pour elle à Ribafeita, ce qui explique qu’elle voudra créer plus tard des écoles pour les petites filles pauvres. 

Dans la famille de Rita, à commencer par les parents, on vit avec un grand désir de vie chrétienne authentique et d'engagement apostolique.

Grâce à ce milieu de religiosité forte naît dans le cœur de Rita une vocation missionnaire afin de soustraire la jeunesse au danger de l'indifférentisme religieux et de l'immoralité, et un désir de se prodiguer au service de la famille menacée.

En effet la politique anti-religieuse du gouvernement a affaibli l’Église et les prêtres se mêlent trop de politique.

Dans son zèle, Rita parcourt les villages pour faire le catéchisme et dire le Rosaire avec les gens, (car le Portugal se distingue par son intense piété mariale).

Toute sa vie, Rita sera un apôtre du chapelet.

Elle aide ceux qui ont besoin de changer de vie et, à la maison, avec le concours de ses parents, elle reçoit des femmes nécessiteuses ou qui sont en danger.

Cela lui attire parfois des difficultés et même une fois, on attente à sa vie.

Rita voudrait bien être religieuse, mais au Portugal, l’influence de la franc-maçonnerie est dominante ; le gouvernement ferme les couvents d’hommes et interdit aux religieuses de recevoir des novices.

De plus, le père de Rita, quoique très pieux s’oppose à son entrée au couvent, car il est très attaché à elle.

Rita continue à vivre avec ce désir secret de consécration.

Elle écarte bien des prétendants et même de riches partis.

À Viseu, elle prend contact avec des Bénédictines qui l’aident dans son désir d’ajouter, à la prière, la pénitence.

À 29 ans, elle réussit enfin à entrer dans un couvent des Sœurs de la Charité, à Porto, l’unique congrégation autorisée par l’État, car c’est une congrégation étrangère (française) qui s’occupe uniquement d’assistance sociale.

Mais Rita ne peut y exercer son charisme, l’éducation des petites filles pauvres, et, en accord avec son confesseur, elle quitte le couvent à 32 ans.

Cherchant la manière la meilleure pour se préparer à la mission qui l'attend, elle entre dans un collège où elle a possibilité de faire une expérience pratique pour ce qui concerne les relations administratives avec les autorités, soit civiles, soit religieuses.

Avec l’aide d’un jésuite, le Père Lapa, elle réussit à surmonter toutes les difficultés, politiques, voire religieuses et, à Ribafeita où on lui a donné une maison, elle fonde le 24 septembre 1880 l’Institut des Sœurs de Jésus-Marie-Joseph, car elle veut donner aux familles, pour les sauver, l’exemple de la Sainte Famille et l’esprit de Nazareth.

Elle ambitionne de rétablir les valeurs chrétiennes alors bien absentes en cette fin de XIXe siècle. 

En même temps, elle crée un collège, car elle est convaincue que la vie entière dépend de ce qu’on a reçu pendant l’enfance.

Son nom de religieuse, à partir de 1902, est Sœur Rita Amada (Aimée) deJesus.

Sa spiritualité se résume en trois mots : “aimer, souffrir, se taire”.

Les écoles se multiplient, les difficultés aussi : politiques (le gouvernement cherche à fermer des maisons), financières et même internes (avec une religieuse).

La situation s’aggrave surtout à partir de 1910 avec la chute de la monarchie et l’instauration de la République. (C’est plus grave encore qu’en France, avec le gouvernement Combes.)

Tout le clergé étranger est expulsé, les biens de l’Église sont expropriés, etc. Rita réussit à se sauver en fuyant, déguisée en bohémienne, avec ses petites.

De retour au village natal (Ribafeita), elle regroupe autour d’elle des enfants du voisinage et continue son apostolat.

Quelques sœurs dispersées la rejoignent.

Beaucoup d’autres émigrent au Brésil et y reconstituent la vie religieuse.

La fondatrice les accompagne de tout cœur, mais sa mauvaise santé l’empêche d’y aller.

L’Institut survivra grâce à cet expatriation.

Rita Amada de Jésus meurt le 6 janvier 1913.

Source :

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0741.htm

En savoir plus :

http://alexandrina.balasar.free.fr/rita_amada_de_jesus_fr.htm

 










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