Saint Rambert (Ragnobert) († 680)
laïc en Bugey, martyr
Saint-Rambert
Ragnebert ou Rambert ou Ragnebertus, († le 1er juillet 680), martyr au VIIe siècle, célébré le 13 juin.
Histoire et tradition
Croix commémorant le martyr de Ragnebert sur les bords du Brevon
Né
dans une illustre famille du royaume franc il sera cité dans une charte
de l'abbaye de Saint-Denis datée de 662, dans ce document il est le
troisième à signer ce qui témoigne de son rang.
Son père est le duc Radebert, gouverneur des provinces comprises entre la Seine et la Loire.
Très
jeune il manifeste des dispositions dans le maniement des armes et le
goût des études s'attirant déjà la jalousie d'Ébroïn qui deviendra maire
du palais de Neustrie vers 658 réputé pour avoir un caractère violent
et despotique.
Sur
les rumeurs d'un complot de plusieurs grands seigneurs dont Ragnebert
pour le renverser, Ébroïn voulut le mettre à mort mais grâce à Ouen,
archevêque de Rouen, sa peine est commuée en exil dans le Bugey sous la
garde d'un seigneur local nommé Théodefroi.
Vitrail représentant le martyre de Rambert
Ébroïn n'avait pas oublié son premier projet aussi envoie-t-il deux hommes de mains assassiner Ragnebert.
Ils le retrouvent vers le monastère de Saint-Rambert-en-Bugey bâti par saint Domitien, sur les rives du Brevon.
Le
martyr demande à pouvoir prier une dernière fois dans une chapelle peu
éloignée du monastère ce que les assassins refusent, ils le transpercent
d'un coup de lance alors qu'à genoux il recommandait son âme à Dieu le
13 juin 680.
Le
corps de Ragnebert est recueilli par les religieux du monastère et
enterré dans leur cloître avant qu'il ne soit déplacé près de l'autel de
leur église.
D'après
la légende, les prodiges se multiplièrent sur le tombeau de Ragnebert
et le lieu devint un important lieu de pèlerinage.
En peu de temps, il se forma sous la protection de l'Abbaye un bourg qui prit le nom du martyr
Quatre siècles après son inhumation la ferveur était encore intense.
Cette dévotion connaîtra au XIIe siècle une diffusion régionale en atteignant le monastère de l’Île-Barbe (Saint-Rambert-l'Île-Barbe, Lyon), les comtés de Forez (un comte du Forez nommé Gillinus obtint une partie des reliques pour les transférer au prieuré de Saint-André près de Montbrison donnant naissance au village de Saint-Rambert-sur-Loire) et d’Albon (Saint-Rambert-d'Albon, Drôme)
Les reliques de Saint-Rambert-en-Bugey, toujours conservées actuellement, furent transportées en 1793 dans une châsse en bois dorée surmontée d'une couronne.
Église de Saint-Rambert d'Albon
L'Ile-Barbe
Église de Saint-Rambert-sur-Loire
Église de Saint-Rambert-en-Bugey
Source :
C'était un leude vertueux et bon chrétien dont l'influence allait croissant à la cour de Neustrie.
D'aucun en prirent ombrage et il fut exilé en Bourgogne.
Ebroïn, maire du palais, le fit massacrer dans le bourg qui désormais porte son nom : Saint Rambert en Bugey-01230.
Saint Rambert, mort martyr en 680, a laissé son nom à une abbaye qui fut l’une des plus importantes de notre diocèse.
Aujourd’hui, à St Rambert, il reste quelques vestiges de cette grandeur passée : une crypte très ancienne que l’on peut encore visiter.
Les sœurs qui résident là sont restées fidèles au meilleur de la tradition millénaire de ce lieu.
Elles accueillent des hommes et des femmes avides de se ressourcer, de découvrir les trésors de la foi.
Pour les religieuses qui vivent à Saint Rambert, la mission est toujours actuelle.
Elles sont en lien avec d’autres communautés implantées dans le monde entier. Quel que soit le lieu et l’époque, c’est toujours le Christ qui est invoqué dans le chant et la prière.
Aux confins du Lyonnais, en 680, saint Rambert, martyr.
Issu d’une famille illustre, et doté de nobles vertus, il encourut la haine d’Ébroïn, maire du palais, qui l’envoya en exil et finalement le fit exécuter.
Fête locale le 13 juin.
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