Saint Tykhon de Kalouga († 1492)

Saint Tykhon de Kalouga († 1492)
higoumène
 
Saint Tykhon de Kalouga, higoumène († 1492)


Né à Kiev, Saint Tykhon devint moine dans sa jeunesse au monastère de Choudov à Moscou.
Il se retira ensuite dans un endroit désert, au sein d'une forêt profonde, situé à quinze verstes de Médina, dans la région de Kalouga.
Il y vécut dans l'ascèse pendant de longues années et brilla comme un astre resplendissant, tant par la sainteté de sa vie que par ses miracles.
Il avait fait sa demeure dans la cavité d'un énorme chêne, et se nourrissait d'herbes qu'il ramassait à proximité, buvant l'eau d'un puits qu'il avait lui-même creusé.
Doux et bon, l'homme de Dieu reçut deux disciples, Photius et Gérasime, auxquels il transmit son expérience dans l'art de la purification de l'âme.
Malgré leur pauvreté, ces Saints Pères n'acceptaient aucun don et épuisaient leurs forces pour cultiver une terre infertile.
Comme ils n'avaient pas de chevaux, Saint Tykhon, affaibli par le jeûne et la maladie, guidait la charrue que tiraient ses deux disciples.
Malgré ces rudes conditions de vie, de nombreux aspirants à la vie monastique lui demandaient de fonder pour eux un monastère.
A cette époque, le propriétaire des lieux, au cours d'une partie de chasse, découvrit Saint Tykhon dans sa retraite. Brandissant son fouet, il lui ordonna de quitter cet endroit, mais sa main se trouva soudain paralysée.
Il réalisa alors sa faute et demanda pardon au Saint qui le guérit.
Puis, tournant sa colère en miséricorde, le seigneur proposa à l'homme de Dieu de lui fournir tout ce qui lui était nécessaire pour ériger un monastère.
C'est ainsi que Saint Tykhon put fonder le monastère de la Dormition de la Mère de Dieu, dont il resta higoumène jusque dans sa profonde vieillesse. Il s'endormit en paix en 1492.
Le monastère fut détruit en 1610, durant le Temps des Troubles, puis restauré quelques années après ; et, grâce aux guérisons accomplies par l'eau du puits de Saint Tykhon, il est resté jusqu'à nos jours un centre de pèlerinage, malgré les vaines entreprises des athées. 

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