Saint Vulgan (7ème s.)

Saint Vulgan (7ème s.)
ermite dans le Pas-de-Calais



Fête le 2 novembre.

Vulgan, anglais de naissance, envoyé en Gaule, accoste dans la région de Wissant. Il évangélise les environs de Boulogne et de Thérouanne. Il se serait ensuite fait ermite près de l'abbaye Saint Waast d'Arras.
A Lens, dans le Pas-de-Calais (anciennes Flandres), au diocèse d'Arras, saint Vulgan, confesseur, patron de cette ville. Nous lisons dans ses Actes (on les regarde comme très suspects), qu'il était Anglais de naissance, et qu'il quitta son pays sur ordre du Ciel, pour se rendre dans les Gaules. Ayant traversé la Manche, il aurait abordé à Wissant (Pas-de-Calais), aurait annoncé l'Evangile dans les environs de Boulogne et de Thérouanne, et se serait fait ermite près de l'abbaye Saint-Waast d'Arras. Après qu'il se fut endormi dans le Seigneur, il fut inhumé soit à Arras, soit dans les environs. Son corps, à une époque inconnue, fut transféré à Lens-en-Artois, qui choisit ce Saint pour patron, et conserve ses reliques de temps immémorial. 7ème siècle.

A Monstrelet, lieu aujourd'hui détruit, qui se trouvait près de Boufflers, dans le canton de Crécy, diocèse d'Amiens, un autre saint Vulgan (Vilgain, Vilgaine, Vulgain, Wigain, Walgam, Walgan, Wilgain ou Wilgan), anachorète, compagnon de saint Maugaille (30 mai). Né en Angleterre, il était aussi illustre par sa naissance que par son savoir. Les suffrages des Chrétiens de la province de Dover (Douvres) le désignèrent pour occuper le siège épiscopal de Canterbury. Afin d'échapper au péril des honneurs, il passa la mer, aborda en France, et conduit par un Ange, arriva jusqu'à l'ermitage de Monstrelet, où, imposant les mains à saint Mauguille qui était alors malade, il lui rendit soudain la santé et devint son compagnon. Plus tard, il tomba à son tour gravement malade, expira dans les bras de saint Mauguille, et fut enseveli dans son ermitage de Monstrelet. Vers 684. Le corps de Saint Vulgan fut transféré, on ne saurait dire au juste à quelle époque, de Monstrelet à l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme. Une reconnaissance des reliques, faite à Saint-Valery en 1643, par un visiteur de la Congrégation bénédictine de Saint-Maur, énumère de nombreux ossements contenus dans la châsse de saint Vulgan. Ces reliques ont été brûlées en 1793. On conserve, à l'église du Saint-Sépulcre d'Abbeville, une partie du bras de Saint Vulgan, et un fragment aux Ursulines de cette ville. A l'abbaye de Saint-Valery, on faisait au 3 novembre la fête de saint Vulgan, à moins que la Toussait ne tombât le samedi : alors la fête de saint Vulgan avait lieu le 2 novembre.
m. l'abbé Corblet, "Hagiographie du diocèse d'Amiens", tome 3, page 226.







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