Sainte Prisque ou Prisca, ou Priscille († 54)

Sainte Prisque ou Prisca, ou Priscille († 54)

Vierge et martyre

 

Image illustrative de l'article Prisca la Romaine

 Gravure de Sainte Prisque

 

 

Prisque ou Prisque la Romaine (en latin Prisca), ou encore Priscille, était, selon la tradition catholique qui voit en elle une sainte, une jeune romaine, martyrisée sous l'empereur Claude II le Gothique au IIIe siècle.

Hagiographie

Les Acta Priscae fixent son martyre sous Claude II (268-270) et son enterrement sur la Via Ostiensis, d'où son corps sera plus tard déplacé dans l'Aventin.

Une autre tradition précise que sainte Prisque était d'une famille noble. À treize ans, elle est accusée de christianisme au IIIe siècle, en raison de la persécution par l'empereur Claude II. Il lui ordonne de faire un sacrifice au dieu Apollon. Quand elle refuse, en raison de sa foi chrétienne, selon le Martyrologe romain, elle est soumise à de nombreuses tortures : elle est battue et envoyée en prison. Elle est toutefois libérée après un certain temps, mais elle continue d'affirmer fermement sa foi en Jésus-Christ. Mise à nouveau en prison, sa peine comprend cette fois, la flagellation, l'ébouillantage à la suif, puis elle est une nouvelle fois rendue captive. Elle est enfin jetée à un lion dans une arène, mais il se couche tranquillement à ses pieds.

Elle est affamée pendant trois jours dans une maison-prison pour esclaves, puis torturée à une crémaillère. Des morceaux de chair lui sont arrachés avec des crochets de fer puis elle est jetée au bûcher.

Elle reste miraculeusement en vie, mais elle est décapitée à la dixième étape de la Via Ostiensis, la route de Rome à Ostie. Les chrétiens enterrent son corps dans la Catacombe de Priscille, sur l' Aventin, la plus ancienne à Rome, à l'endroit de sa mort.

Les restes présumés de la sainte ont été trouvés au cours du VIIIe siècle par le pape Eutychien puis transférés à l'église éponyme. Celle-ci est construite sur le site, très tôt. Le Priscoe Titulus, est mentionné au Ve siècle.

Au XVIIIe siècle, une tablette de bronze est trouvée près de cette église, avec une inscription datée de l'an 224. Par celle-ci, un sénateur nommé Caius Marius Pudens Cornelianus obtient la citoyenneté dans une ville de l'Hispanie romaine. En raison du fait que ces tablettes étaient généralement mises en place dans les maisons de la personne ainsi honorée, il est possible que le palais du sénateur se trouvait à l'endroit où l'église a été construite ultérieurement. D'autre part, il existait peut-être au domicile de Prisque une église domestique où l'usage d'une partie de la maison était réservé aux chrétiens pour l'exercice de leur culte. Il ne peut être prouvé que la martyre enterrée dans la catacombe de Priscilla, appartenait à la même famille ou était identique au fondateur du titre de l'église.


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L'église Santa Prisca à Taxco au Mexique

Par Comisión Mexicana de Filmaciones from México D. F., México — Iglesia de Santa Prisca, Taxco, Guerrero/ Santa Prisca Church, Taxco, Guerrero, CC BY-SA 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=66034089


Sainte Prisque est honorée par l'Église catholique, et plus particulièrement en Angleterre, comme une enfant martyre, le 18 janvier.

Selon Marie-Françoise Baslez, Prisca est un surnom latin très répandu, abréviation de Priscilla. La confusion est donc souvent faite avec l'épouse d'Aquila Priscille, mais les dates des deux saintes sont distantes d'à peu près deux-cents ans.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Prisca_la_Romaine

 

Prisca (entre le Ier et le IIIe siècle), martyre chrétienne des premiers siècles de notre ère, martyrisée à Rome, ensevelie dans les catacombes de Priscille, sur la Via Salaria, vénérée dès le IVe siècle dans l'église qui lui est dédiée sur l'Aventin à Rome.

Elle est célébrée le 18 janvier.

Source

C'est une juive du Pont, près de Rome, mariée à un certain Aquilas, au tout début de notre ère.

En l’an 49, l’empereur Claude fait paraître un édit qui chasse de Rome les juifs qui « s’agitent à l’instigation du Christ » (selon Suétone).

Aquilas et Priscille quittent le Latium et s’établissent en Grèce, à Corinthe. Ils y exercent le métier de tisserand et fabricant de tentes. (cf. Actes 18, 2)

 

Sainte Prisque ou Prisca, ou Priscille, Vierge et martyre († 54)

 

Ils sont à peine installés qu’au cours de l’hiver 50, ils offrent l’hospitalité à un juif pharisien, du nom de Paul de Tarse, arrivant d’Athènes.

Paul qui était du même métier qu’eux, habita et travailla avec eux jusqu’à l’arrivée de Silas et de Timothée puis il habita chez un nommé Justus, dont la maison était contiguë à la synagogue.

Il resta près de 2 ans et demi à Corinthe, œuvrant à la fondation de l’Eglise. (Actes 18, 2-11))

Lorsque Paul quitta Corinthe à l’été 52, Priscille et Aquilas le suivirent, d’abord à Ephèse, puis à Césarée, Antioche, en Phrygie, en Galatie.

A Antioche, Priscille et Aquilas rencontrent un juif originaire d’Alexandrie, nommé Apollos, qui prêchait avec ferveur la Bonne Nouvelle, bien qu’il connût seulement le baptême de Jean.

L’ayant entendu prêcher avec assurance dans la synagogue, Priscille et Aquilas le prirent avec eux pour lui enseigner plus exactement ce qui concerne Jésus. (cf. Actes 18, 24-28)

Apollos partit pour Corinthe, et Paul, toujours suivi de Priscille et d’Aquilas retourna à Ephèse où ils demeurèrent un certain temps, d’abord auprès de disciples de Jean-Baptiste, puis à la Synagogue (Actes 19, 1-10).

Il semble que Priscille et Aquilas y élirent pour un temps domicile, et qu’ils mettent leur maison à disposition de la communauté, puisque Paul, s’adressant aux corinthiens, écrit vers Pâques 57 : « Priscille et Aquilas vous saluent bien dans le Seigneur, ainsi que l’assemblée qui se réunit chez eux » (1 Corinthiens 16, 19).

Mais peu après, le lobby des orfèvres d’Ephèse s’en prit violemment à Paul qui mettait en danger le travail des sculpteurs de statues d’Artémis.

Il s’en suivit un trouble violent au cours duquel Paul manqua de se faire lyncher.

Il fut sans doute sauvé par Priscille et Aquilas (voir Romains 16, 3-5).

Après ses évènements, il dut fuir vers la Macédoine.

Il semble que Priscille et Aquilas soient alors partis de leur côté vers Rome.

Dans le courant de l’hivers 58, Paul écrit à l’Eglise de Rome : « Saluez Prisca et Aquilas, mes collaborateurs dans le Christ Jésus ; pour me sauver la vie, ils ont risqué leur tête, et je ne suis pas le seul à leur devoir de la gratitude, c’est le cas de toutes les Eglises des régions païennes ; saluez aussi l’Eglise qui se réunit chez eux ». (Romains 16, 3-5).

Priscille et Aquilas ont certainement fuit la grande persécution de Néron, et trouver refuge à Ephèse.

Paul, peu avant sa mort écrivant en effet à Timothée, premier évêque d’Ephèse, lui demande de saluer Priscille et Aquilas (2e épître à Timothée, 4,19). Nous ignorons tout de la fin de la vie de Priscille.

 

Sainte Prisque ou Prisca, ou Priscille, Vierge et martyre († 54)

 

Martyrisée à Rome, elle fut ensevelie dans les catacombes de Priscille, sur la Via Salaria, entre le Ier et le IIIe siècle.

 

Sainte Prisque ou Prisca, ou Priscille, Vierge et martyre († 54)

 

Elle est particulièrement vénérée dès le IVe siècle dans l'église qui lui est dédiée sur l'Aventin à Rome.

Source

 








 

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