Sainte Procule (11ème s.)
martyre du diocèse de Moulins
Elle était la fille unique d'une famille de la noblesse du Rouergue. Ses parents profondément chrétiens n'en avaient pas moins des espérances mondaines et, sûrs de l'obéissance de leur fille, ils lui cherchèrent un époux digne du rang, de la fortune et de la beauté de la future épouse.
Procule refusa tout net de se plier.
Des semaines passèrent et nul n'en parlait plus.
Mais les parents avaient conçu un stratagème.
Ils fixèrent l'époque des noces et un beau jour sainte Procule vit arriver, Géraud, son "fiancé" en brillante escorte.
Les invités étaient également de la fête.
Procule se déguisa en pauvresse, prit la fuite et disparut.
Tout un chacun attendit vainement et comprit la chose à la vue des appartements vides.
Après bien des recherches, Géraud la retrouva et, dans sa colère, la décapita.
L'histoire
est belle, même si elle est améliorée dans les récits touchants dans
lesquels le Rouergue, l'Auvergne et le Bourbonnais ont rivalisé
d'imagination.
Fille unique d’un seigneur fortuné de Rodez, elle est très jeune attirée par la vie religieuse.
Fille unique d’un seigneur fortuné de Rodez, elle est très jeune attirée par la vie religieuse.
Lorsqu’elle atteint l’âge de 16 ans, ses parents se proposent de la marier à un seigneur nommé Géraud, mais elle refuse.
Ses parents laissent passer quelque temps puis reviennent à la charge, la fiancent à son insu et organisent le mariage.
Mais
le jour de la cérémonie, alors que les deux familles sont réunies et
attendent sa venue, elle quitte la parure de noces dont on l’avait déjà
revêtue et s’enfuit jusque dans le Bourbonnais.
Puis
elle s’installe dans une retraite près de la ville de Gannat. Pendant
ce temps, son père a donné pleins pouvoirs à Géraud pour qu’il retrouve
la fugitive et qu’il la ramène au foyer, avec ordre de lui ôter la vie
si elle résiste.
Géraud part en quête de la sainte et, lorsqu’il la retrouve, ne parvient pas à faire fléchir sa volonté.
Il se saisit alors de son épée et lui tranche la tête (XIe ou XIIe siècle)
Fête le 9 juillet.
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