Bienheureux Ubald d'Adimari († 1315)

Bienheureux Ubald d'Adimari († 1315)
 Servite de Marie

Bienheureux Ubald d'Adimari, servite de Marie († 1315)


 
 

Ubald Adimari (Florence, vers 1249 - Monte Senario, 9 avril 1315) est un religieux servite de Marie italien reconnu bienheureux par l'Église catholique.

Biographie

Image illustrative de l’article Ubald Adimari

Tableau dans le sanctuaire de Notre-Dame du Mont Berico avec la Vierge entourée de St Philippe Benizi et Ste Julienne Falconieri. En bas, de gauche à droite, se trouve le Bx Jean-Ange Porro, St Pérégrin Laziosi, et les Bx François Patrizi et Ubald Adimari


Il naît vers l'an 1249 au sein de la famille Adimari, une des familles de la noblesse de Florence.

C’est l’époque où plusieurs villes d’Italie se déchirent entre le parti des guelfes et gibelins. Ce sont ensuite les Guelfes blancs et noirs qui entretiennent la discorde entre eux et ensanglantent Florence. Ubald est partisan de la faction gibeline de Florence et se livre à des abus de toutes sortes.

En 1279, les Florentins, fatigués par ces luttes continuelles demandent au pape Nicolas III, d’envoyer un médiateur entre les familles du parti guelfe.

Le pape envoie comme légat apostolique et pacificateur, son neveu, le cardinal Latino Malabranca Orsini et Philippe Benizi, qui est accompagné de Bonaventure Bonaccorsi, un ancien partisan de la faction gibeline, devenu frère servite.

Encouragé par les paroles de Benizi et l’exemple de Bonaccorsi, Ubald Adimari regrette ses actes violents et intègre l'ordre des servites à l'abbaye de Monte Senario où il s’adonne à la méditation et la pénitence.

Sa vie est ensuite très hagiographique.

Ainsi malgré ses prières et ses mortifications, il se sent toujours coupable de son ancienne vie, jusqu’au jour où, cultivant le jardin du couvent, des oiseaux se posent sur lui et se laissent toucher par le religieux, qui l’interprète comme un signe du pardon de Dieu.

Un jour qu’il veut puiser de l'eau, la cruche se brise ; il recueille l'eau dans le creux de son scapulaire sans que l’eau ne s’écoule.

Une autre fois, alors qu’il est malade, les religieux lui apporte une perdrix cuite mais il refuse le plat et ressuscite l’animal.

Il quitte parfois sa solitude pour accompagner Philippe dans ses voyages apostoliques.

Alors qu’il est en prière au Monte Senario, la Vierge lui apparaît pour lui annoncer que Benizi est malade à Todi et qu’il va mourir.

Ubald quitte précipitamment sa retraite, et assiste à la mort de son maître.

Culte

Ubald meurt le 9 avril 1315 au Mont Senario.

En 1707, lors de la reconstruction de l'église de Monte Senario, son corps est retrouvé près de l’autel avec les ossements des sept fondateurs de l’ordre.

Après les travaux, les deux coffres sont placés sous le maître-autel au même endroit qu'auparavant. Ils y restent jusqu'en 1723, où ils sont conservés dans une pièce attenante à la sacristie par crainte de l’humidité.

Le 30 mars 1821, la congrégation des rites publie un décret d'approbation du culte d'Ubald, qui est confirmé par Pie VII le 3 avril suivant. Son corps est mis dans une urne puis placé dans l'église du Mont Senario.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ubald_Adimari


 
Né à Borgo San sepolcro, vers le milieu du XIIIème siècle, Ubald est parmi les premiers frères à entrer dans l’Ordre.
Homme très actif et plein d’initiatives, il demeure sobre et ne cède jamais aux commodités de la vie.
L’Histoire retient surtout l’amitié qui le liait à saint Philippe devenu son maître spirituel.
Au moment de la mort de son frère et ami, on raconte que son arrivé ranime le saint pourtant inconscient depuis un bon moment.
Avant de le voir mourir entre ses bras, il est le seul parmi ses frères à comprendre que le livre demandé par Philippe, c’est le crucifix.
Ubald passe les dernières années de sa vie au Mont Sénario ou il meurt en 1315.
C’est Pie VII qui, en 1821 confirme son culte.
Ubald naquit à Borgo San Sepolcro en Toscane vers le milieu du 13e siècle.
"Dès l'enfance, il aima la vie religieuse", écrit fra Paolo Attavanti dans le "Dialogus de origine Ordinis".
Il étudia d'a­bord la philosophie et la littérature.
Puis, par amour de la Mère du Seigneur, il entra dans l'Ordre des Serviteurs de Marie et fit des études de théologie.
Frère Ubald, grand de taille, avait un visage remarquable.
Fra Paolo dit encore qu'il "était un magnifique exemple de chasteté".
En peu de temps apparut la sainteté de sa vie.
Il fut très actif, rempli d'initiative, mais ne céda jamais aux commodités de la vie.
Ce que nous savons de son amitié avec saint Philippe donne à son profil une note particulière et confirme sa réputation de sainteté.
Fra Taddeo Adimari (De origine et laudibus Ordinis servorum) et Nicolas Borghese (Philippe Florentini), qui reproduisent tous deux une très ancienne Legenda de saint Philippe, racontent que le saint se trouvait en agonie à Todi, depuis trois heures déjà sans connaissance, lorsqu'arriva frère Ubald, averti surnaturellement de cette mort prochaine.
Alors saint Philippe se dressa soudain et serra dans ses bras son frère et son ami. Puis réconforté par cette rencontre, il partit pour le patrie céleste.
On ne sait pas avec certitude dans quel couvent le bienheureux Ubald passa sa vie religieuse.
Mais on pense qu'il vécut ses dernières années au Mont Senario où il mourut saintement en 1315, célèbre par les signes et les miracles qu'il accomplit.
Son corps fut enseveli dans ce couvent du Mont Senario, comme l'écrit fra Michele Poccianti (dans le Chronicon rerum Ordinis Servorum beatae Mariae Virginis).
En 1707, on découvrit sous l'autel majeur, près du sépulcre de nos saints Pères, un corps de grande taille dont personne ne doute qu'il fut celui du bienheureux Ubald.
Le Pape Pie VII confirma en 1821 le culte rendu depuis longtemps au bienheureux Ubald.
En 1969, son corps fut transféré dans la chapelle de saint Josephet c'est là qu'il est vénéré.
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