Saint Tryphon de Kolsk († 1587)

Saint Tryphon de Kolsk († 1587)
 ermite
 
Saint Tryphon de Kolsk, ermite († 1587)


et son disciple martyr, saint Jonas.
Fils d'un prêtre de Novgorod, Tryphon s'enfonça dans les régions inhospitalières de la presqu'île de Kola, dans le Grand Nord, menant une vie érémitique au milieu des populations encore païennes.
Sa bonté et ses prédications en convertirent beaucoup.
Grâce à une donation du tsar, il put construire une église sur les bords du lac Ladoga.
Son monastère sera détruit par les Suédois sept ans après sa mort, en 1590.
Son disciple, le starets Jonas ainsi que plusieurs moines y furent alors massacrés. 

Saint Tryphon de Kolsk, ermite († 1587)


Tryphon de la Petchenga ou Tryphon de Kola, russe : Трифон Печенгский finnois : Pyhittäjä Trifon est un abbé et un saint russe du XVIe siècle qui évangélisa la Laponie.
Il est considéré comme le fondateur du monastère de la Petchenga (en). Fêtes le 15 décembre(natalice) le 1er février (avec son saint patron saint Tryphon de Lampsaque). 

 

Vie

Né vers 1495 dans la région de Novgorod, il quitte très tôt sa famille pour se diriger dans les régions nordique et y suivre l'Évangile.
C'est dans la péninsule de Kola qu'il poursuit ses pérégrinations. Il évangélise les Lapons de la rivière Petchenga, mais ne peut les baptiser, car il n'était pas hiéromoine.
En 1433 il se rend à Novgorod: Macaire lui donne la permission de construire son église de la Trinité qu'il bâtit sur la rivière, à 150 km de la ville de Kola.
Pour fonder ensuite son monastère, il se rend à Moscou et obtient du soutien du tsar. Il meurt le 15 décembre 1583 ou 1589.
La localité de Trifona, sur la Petchenga, porte son nom.

 

Controverse sur son identité

La contemporanéité des actions évangélisatrices de ce moine avec celles de Théodoret de Kola, bien que ces deux figures ne soient jamais évoquées ensemble, ont été à l'origine de nombreuses interrogations dans l'historiographie : Sont-ils la même personne ? Sont ils des collaborateurs ?

 

Bibliographie

  • La première Vita du saint par un hagiographe anonyme est contemporaine ; elle date environ de 1589 et de l'occupation par les suédois du monastère de la Petchenga (en).
  • la deuxième Vita est construite à partir des opuscules qui circulaient et paraît au XVIIe siècle. Elle est composée de deux parties bien distinctes (selon l'historien Kloutchevski): jusqu'à la fondation du monastère, un récit objectif, et après la fondation, un récit plus fragmentaire, moins historique, fondé sur des épisodes hagiographiques.












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