Saint Urfold (6ème s.)
ermite breton
Saint Urfod
D’après la tradition, il serait né à Landouzan sur la commune du Drennec vers le VIème siècle et aurait été formé à la vie religieuse au monastère d’Ack.
St Urfold était le frère de Rivanone, mère de St Hervé honoré à Lanhouarneau et le frère de St Rivoaré, qui a donné son nom à la paroisse voisine de Lanrivoaré
Saint-Urfold vécut en solitaire dans cette forêt de Dunan (du breton Doun : profond) qui s’étendait de St-Renan à Plouvien et qui fut décimé, entre autres, pour construire à Brest la flotte de Louis XI.
C’était un personnage d’une rare sainteté, un ermite qui vivait à l’écart de la société et de sa famille dans une intention de pénitence et de contemplation.
L’historien Albert Le Grand nous dit qu’après sa mort, son oratoire et son sépulcre furent au point qu’on ne pouvait plus discerner l’endroit exact où avait été inhumé le Saint Ermite.
Son neveu, Saint-Hervé, eut par révélation, connaissance de la mort de St Urfold et se mit en route vers l’oratoire de son oncle. Il s’y prosterna pour prier et au cours de son oraison, le sol trembla si fort que tous ceux qui étaient avec lui furent jetés à terre; la terre s’ouvrit et de cette ouverture sortit une odeur suave et odoriférante.
St-Hervé, ayant, par ce miracle, connu et trouvé le tombeau de son oncle l’accommoda de pierres et le lieu devint bientôt le cadre de miracles. C’est sûrement là l’origine du culte qui est encore rendu à notre saint.
Saint-Hervé est né dans une famille de bardes. Aveugle depuis son jeune âge, guidé par un loup, selon la légende, il mena une vie de pèlerin. Un jour cependant, il se fixa à Plouvien, puis à Lan-Houarneau où il se consacra à Dieu pour en chanter les louanges dans le monastère qu'il y fonda.
La statue de Saint-Hervé accompagné de son loup est posée sur le tombeau de Saint-Urfold.
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