Les Quarante martyrs de Sébaste
Vivien de Sébaste est l'un des Quarante martyrs de Sébaste (aujourd'hui Sivas en Turquie) qui ont souffert sous Licinius en 324.
C'est un saint chrétien fêté le 9 mars en Orient et le 10 mars en Occident.
Les Quarante martyrs de Sébaste, icône bulgare du XVIIIe siècle
Par unknown author — scanned picture (from a leaflet), CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=101182278
Histoire et tradition
Selon
Basile de Césarée, Vivien fait partie des quarante soldats de la Legio
XII Fulminata, stationnée à Mélitène arrêtés pour leur foi chrétienne
qui ayant refusé d'abjurer ont été condamnés par le préfet à être, une
nuit d'hiver, exposés nus sur un étang gelé près de Sébaste.
Le
seul des confesseurs qui ne put le supporter est Meletius qui se
réfugia dans les bains chauds et mourut sur le coup du brusque
changement de température.
Source :
L'un
des quarante soldats chrétiens de la XIIème Légion Fulminata (la
Fulminante) en garnison à Mélitène (Malatya - Turquie), condamnés à
périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste
(Sivas - Turquie).
On avait offert un bain chaud à ceux qui renonceraient.
Fête le 10 mars.
Les Quarante martyrs de Sébaste
Les
Quarante martyrs de Sébaste étaient des soldats de la Douzième Légion
en garnison à Mélitène en Arménie romaine (Turquie actuelle).
Vers 320, ils refusèrent, malgré la torture, de renier leur foi chrétienne.
C'est pourquoi ils sont devenus des saints chrétiens fêtés le 9 mars.
Histoire et tradition
Arrêtés en mars 320, ils furent obligés de passer la nuit, nus, sur un étang gelé, en plein hiver à Sébaste (aujourd'hui Sivas).
On leur promit des bains chauds s'ils reniaient. Mais ils se soutenaient les uns les autres pour qu'aucun ne perde sa foi.
Le seul qui la renia mourut aussitôt dans le bain à cause du changement trop violent de température.
Un
des gardiens, converti devant tant de piété, alla le remplacer sur le
lac, de manière à maintenir le nombre sacré de quarante.
Ils étaient tous morts le lendemain matin.
La mémoire de leurs quarante noms a été conservée sous plusieurs variantes qui diffèrent assez peu les unes des autres : Acace, Aétius, Alexandre, Angias, Athanase, Candide (parfois dit Claude), Cyrille, Dométien, Domnus, Ecdikios, Élie, Eunoïque, Eutychius, Flavius, Gaïus, Gorgonius, et un second Gorgonius, Hélien, Héraclius, Hésychius, Jean, Khoudion, (Léonce), Lysimaque, Mélèce, Méliton, Nicolas, Philoctimon, Priscus, Quirion, Sacerdon, Sévérien, Sisinius, Smaragde, Théodule, Théophile, Valens, Valère, Vivien, Xanthias et le gardien Aglaïos.
Cette persécution avait été ordonnée par Licinius, empereur en Orient, alors qu'il était convenu avec Constantin Ier, empereur en Occident, de laisser aux chrétiens leur liberté de conscience (Édit de Milan).
Pour
faire respecter la fin des persécutions, Constantin prit les armes
contre Licinius, le vainquit et devint seul empereur romain.
Le plus ancien témoignage écrit de leur martyre est un sermon attribué à saint Basile (BHL 7541).
Une ville d'Albanie porte le nom de ces martyrs, très vénérés dans tout le monde chrétien, Sarandë en Épire albanaise, du mot grec « Σαράντα » (Saranda) qui signifie « Quarante ».
Guillaume
Apollinaire utilise cette référence dans le poème La Chanson du
mal-aimé, paru en 1913 dans son recueil Alcools, comme une image de la
constance amoureuse au milieu des souffrances :
« J'ai hiverné dans mon passé
Revienne le soleil de Pâques
Pour chauffer un cœur plus glacé
Que les quarante de Sébaste
Moins que ma vie martyrisés »
Source :
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