Sainte Odrade (11ème s)
vierge de Flandre
Née à Baelen, village appartenant au doyenné de Gheel, elle mena une vie d'une pureté angélique.
Elle fut enterrée au village d'Alem après une vie offerte au Seigneur.
Elle est honorée avec une dévotion particulière dans cette paroisse et sa mémoire est vénérée dans le diocèse.
(source: Vie des pères, des martyrs et des autres principaux saints)
(source: Vie des pères, des martyrs et des autres principaux saints)
Dans le Brabant septentrienal, sainte Odrade, vierge (+ vers 1.100?).
Sa Vie, sans intérêt réel pour l'historien, a été écrite vers 1304. Odrade naquit à Scheps, un quartier de Baelen, près de Mol (diocèse jadis de Liège, actuellement de Bois-le-Duc). Ses parents étaient nobles. Elle refusa de beaux partis, désirant rester vierge, vouée au Christ. Son père, devenu veuf, se remaria. Sa marâtre fit la vie dure à Odrade. Un jour qu'elle demandait humblement une monture afin de se rendre à Milghem pour fêter la dédicace de l'église, on lui dit de prendre un étalon quasi indomptable qui paissait dans une prairie voisine, et on partit. Bientôt le père stupéfait était rejoint par sa fille, montée sur le cheval parfaitement adouci. Odrade, une autre fois, fit jaillir une source guérisseuse. Quand placer sa vie? La critique hésite : au 13ième siècle? vers 1.100? Cette seconde date semble préférable. Un culte existe depuis le 13ième siècle au moins. Greven a mis Odrade dans son martyrologe au 4 novembre, Molanus au 3. Le corps de la sainte fut transféré, sur la fin du 16ième siècle, à Bois-le-Duc, puis à Anvers. On trouve de ses reliques à Averbode (chez les Prémontrés), à Baelen. La sainte est honorée dans les diocèses de Bois-le-Duc et de Malines, à Baelen, Milgbem, Alem, Macheren. Une antienne de son Office joue sur son nom : elle est "odor Dei", "parfum de Dieu". Cette fleur de la Campine est invoquée contre les maux d'yeux, contre la rage, et en général contre les maladies des hommes et des animaux. On la prie avec succès pour la venue de la pluie et pour sa cessation.
- Acta sanct., 3 novembre, t. 2-1, p. 57-69 (De Smedt)
Sa Vie, sans intérêt réel pour l'historien, a été écrite vers 1304. Odrade naquit à Scheps, un quartier de Baelen, près de Mol (diocèse jadis de Liège, actuellement de Bois-le-Duc). Ses parents étaient nobles. Elle refusa de beaux partis, désirant rester vierge, vouée au Christ. Son père, devenu veuf, se remaria. Sa marâtre fit la vie dure à Odrade. Un jour qu'elle demandait humblement une monture afin de se rendre à Milghem pour fêter la dédicace de l'église, on lui dit de prendre un étalon quasi indomptable qui paissait dans une prairie voisine, et on partit. Bientôt le père stupéfait était rejoint par sa fille, montée sur le cheval parfaitement adouci. Odrade, une autre fois, fit jaillir une source guérisseuse. Quand placer sa vie? La critique hésite : au 13ième siècle? vers 1.100? Cette seconde date semble préférable. Un culte existe depuis le 13ième siècle au moins. Greven a mis Odrade dans son martyrologe au 4 novembre, Molanus au 3. Le corps de la sainte fut transféré, sur la fin du 16ième siècle, à Bois-le-Duc, puis à Anvers. On trouve de ses reliques à Averbode (chez les Prémontrés), à Baelen. La sainte est honorée dans les diocèses de Bois-le-Duc et de Malines, à Baelen, Milgbem, Alem, Macheren. Une antienne de son Office joue sur son nom : elle est "odor Dei", "parfum de Dieu". Cette fleur de la Campine est invoquée contre les maux d'yeux, contre la rage, et en général contre les maladies des hommes et des animaux. On la prie avec succès pour la venue de la pluie et pour sa cessation.
- Acta sanct., 3 novembre, t. 2-1, p. 57-69 (De Smedt)
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