Sainte Thérèse Eustochium († 1852)

Sainte Thérèse Eustochium († 1852)
Fondatrice de l'Institut des Filles du Sacré-Cœur
  

Sainte Thérèse Eustochium. Fondatrice de l'Institut des Filles du Sacré-Cœur († 1852)



Teresa Verzeri naît à Bergame en Lombardie (Italie) le 31 juillet 1801 d'Antoine Verzeri et d'Elena Pedrocca-Grumelli.

Sa mère avait hésité jadis entre mariage et vie monastique.

Une tante franciscaine lui avait dit : "Dieu t'a destinée à l'état de mariage pour devenir la mère de saints enfants".

Ignatia est l'aînée de sept enfants.

Elle a un frère, Girolamo, qui deviendra évêque de Brescia.

Dès sa plus tendre enfance, sa mère lui inculque un ardent amour de Dieu.

Le chanoine Giuseppe Benaglio, Vicaire général et figure prestigieuse du diocèse de Bergame, suit déjà spirituellement la famille Verzeri.

Il deviendra le directeur spirituel d'Ignatia.

Sa vocation religieuse mûrit à la maison où elle reçoit toute son instruction et au monastère bénédictin de Saint Grat.

Après une recherche longue et tourmentée, elle quitte le Monastère et fonde avec le chanoine Benaglio la Congrégation des Filles du Sacré-Cœur de Jésus pour l'éducation et l'assistance des filles pauvres (8 février 1831).

Son nom de religieuse est Teresa Eustochium.

S'abandonnant à l'action de l'Esprit, Teresa vit l'expérience mystique de "l'absence de Dieu".

Seule une foi inébranlable l'empêche de perdre confiance en ce Père providentiel et miséricordieux qui la met à l'épreuve.

"Il est juste - écrit-elle - que l'épouse, après avoir suivi l'époux dans toutes les peines qui accompagnèrent sa vie, prenne encore part avec lui à la plus terrible." Dans une époque où le Jansénisme fait obstacle à la dévotion au Sacré-Cœur, elle propose à ses Sœurs le Sacré-Cœur comme "source inépuisable de vraie sainteté".

Elle les exhorte à une vie religieuse faite d'obéissance, d'humilité et de générosité.

Elle aime à répéter que l'âme qui veut suivre Jésus doit l'imiter en tout, spécialement en participant à sa passion rédemptrice, à l'exemple de la Vierge Marie.

Après le transfert de son œuvre à Brescia, elle se prodigue avec une activité fiévreuse en faveur des petites filles en difficultés, des orphelines, etc., car il est plus facile - dit-elle - d'éduquer les jeunes au bien que de les relever une fois qu'ils sont tombés.

Mais elle recommande de laisser dans l'éducation une saine liberté. Elle vit à une époque troublée au point de vue social et politique et elle rencontre beaucoup d'obstacles de la part des autorités civiles et même ecclésiastiques.

Elle s'abandonne à la volonté de Dieu qui la soutient.

Son amour pour le Sacré-Cœur se traduit en amour pour l'homme par le service et la coopération à l'action évangélisatrice de l'Église : c'est le message toujours actuel qu'elle nous laisse.

Elle meurt à l'âge de 51 ans seulement.

Son corps repose à Bergame.

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 Image illustrative de l'article Thérèse Verzeri


Thérèse Verzeri (Bergame, 31 juillet 1801 - Brescia, 3 mars 1852) est une religieuse italienne fondatrice des filles du Sacré Cœur de Jésus de Verzeri et reconnue sainte par l'Église catholique.
 
Elle est commémorée le 3 mars selon le Martyrologe romain.

Biographie

Ignatia Verzeri naît le 31 juillet 1801, elle est l'aînée des sept enfants d'Antonio Verzeri et de la comtesse Hélène Pedrocca-Grumelli. Son frère Jérôme Verzeri (it) deviendra évêque de Brescia.

Voulant plaire à Dieu, Ignatia rentre chez les bénédictines où elles enseignent aux jeunes pensionnaires du couvent mais après trois essais, elle sort du monastère et avec l'aide du chanoine Joseph Benaglio, vicaire général du diocèse de Bergame, elle fonde le 8 février 1831 les filles du Sacré-Cœur de Jésus destinées à l'éducation des jeunes filles pauvres et aux œuvres charitables, et prend Thérèse comme nom de religion.

L'œuvre se développe mais Carlo Griti Morlacchi, évêque de Bergame est hostile à la prolifération d'instituts religieux et beaucoup recommandent à Thérèse de fusionner son institut avec d'autres congrégations en particulier avec les dames du Sacré-Cœur de Madeleine Sophie Barat.

Thérèse et ses sœurs se voient dans l'obligation de déménager à Brescia.
C'est dans cette ville que Thérèse meurt le 3 mars 1852 à 51 ans.

 

Canonisation

Elle est béatifiée le 27 octobre 1946 par Pie XII et canonisée le 10 juin 2001 par Jean Paul II.

Sa fête est le 3 mars (le 27 octobre dans les diocèses de Brescia et de Bergame), son corps se trouve dans la chapelle des filles du Sacré Cœur de Jésus à Bergame.

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