Saint Tropez (1er s.)

Saint Tropez (1er s.)
Martyr

Saint Tropez. Martyr (1er s.)



Torpez ou Torpetius, occupait à Rome sous Néron un poste important. Converti par l'Apôtre Saint Paul qui parle de lui : "Ceux de la maison de César vous saluent."

Battu de verges pour son refus d'apostasier, il fut livré aux bêtes puis décapité vers 67.

Son culte est célébré spécialement en Provence où une ville porte son nom.
La légende ajoute que Tropez aurait giflé le magistrat (Sabellicus) qui le condamnait . 

La fête de saint Tropez s'appelle la bravade les 16-17-18 mai, depuis 447 ans, le village fête de manière votive son saint patron.

Selon la légende, l’origine du nom de la ville, revient au Chevalier Torpès, officier de l’empereur Néron, chef de sa garde personnelle.

A l’occasion d’une cérémonie dans le temple de Diane à Pise, un drame éclata...

Le culte de Saint-Tropez protecteur des marins se développa dans toute la région.

Gênes et Pise possèdent des églises qui lui sont consacrées. (Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)

Né Caïus Torpetius à Pise (Toscane) dans une famille patricienne, brillant officier, il fut choisi par l'empereur Néron comme intendant de son palais.

Converti par Saint Paul dont il avait assuré la garde, Torpelius fit une profession de foi solennelle lors d'une fête organisée par l'empereur lequel ordonna sa mise à mort.

Les fauves se couchèrent à ses pieds, la colonne à laquelle il fut attaché pour être flagellé se brisa et tua le bourreau ; pour en finir on le fit décapiter.

La tête de Torpelius est encore conservée dans une chapelle à Pise qui lui est dédiée ; chaque année, un groupe de tropéziens s'y rend en pélerinage le 29 avril date de sa mise à mort."

Source : Histoire de Saint Tropez- office de tourisme

Au martyrologe romain, le 29 avril, à Pise en Toscane, saint Torpès (Tropez), martyr.

En savoir plus :

Fête locale le 17 mai.


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Icône de Saint Tropez


Saint Tropez de Pise (ou chevalier Torpès, ou Torpez, ou Caïus Silvius Torpetius) (disparu le 29 avril 68) est l'un des premiers martyrs chrétiens italien du Ier siècle, saint protecteur des marins et saint patron de Saint-Tropez.


Biographie

Blason ville fr Saint-Tropez2 (Var).svg

Icône de saint Tropez

Par Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3330428

 

Selon la légende, Caïus Torpetius nait à Pise en Toscane dans une famille patricienne.

Il devient officier de l’empereur romain Néron (37-68), chef de sa garde personnelle, et intendant de son palais.

À l’occasion de la cérémonie d'inauguration du temple romain de Diane de Pise, le chevalier Torpès (converti au christianisme par l'apôtre Saint Paul de Tarse dont il avait assuré la garde durant sa captivité à Rome) professe sa nouvelle foi en un seul dieu (christianisme) devant Néron qui attribue la création du monde à la déesse Diane (mythologie romaine).

L’empereur lui ordonne de chanter un hymne à la gloire de Diane mais Tropez refuse d'abjurer sa foi chrétienne.

Néron furieux fait flageller le chevalier (selon la légende, la colonne à laquelle il est attaché se brise et tue son bourreau Satellicus), puis le livre aux fauves (un lion et un léopard qui se couchent à ses pieds), enfin le fait décapiter le 29 avril 68.

Selon la tradition, l'ami de Tropez, Andronic, recueille sa tête qui est vénérée au XIIIe siècle en l'église de San Rossore (it), près de Pise.

Néron fait mettre son corps décapité dans une barque avec un coq et un chien chargés de le dépecer (selon un châtiment réservé habituellement aux parricides dont ces deux animaux sont les symboles).

Le frêle esquif est livré au fleuve Arno sous le vent d'est puis aux caprices de la mer.

La barque vient s'échouer le 17 mai 68 sur les plages d'« Héracléa » qui sera rebaptisé plus tard Saint-Tropez.

Selon la légende que la fantaisie populaire a plus ou moins façonnée, une matrone romaine du nom de Cèlerine, avertie par un songe, recueille le corps arrivé intact sur la plage.

Le coq s’envole avec un brin de lin vers Cogolin et donne son nom à la commune et le chien part vers Grimaud au fond du golfe de Saint-Tropez.

De pieux Celto-Ligures cachent le corps jusqu'à la fin des persécutions religieuses puis transportent le martyre dans une église bâtie spécialement en son honneur.

 

Culte et fête de saint Tropez

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L'église San Torpé avec au premier plan les thermes de Néron, Pise

Par Luca Aless — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=40899029

 

Le culte de saint Tropez protecteur des marins s'est développé dans toute la région de Saint-Tropez. Gênes et Pise possèdent des églises qui lui sont consacrées.

Saint-Tropez fête son saint patron par une bravade annuelle traditionnelle le 16, 17 et 18 mai avec pour devise de la ville : « Ad usque fidelis » (en latin) « Fidèle jusqu'au bout » (en français).

Le 29 avril, date de la mise à mort de saint Tropez, un pèlerinage annuel a lieu à Pise ou sa tête est conservée et vénérée sous forme de relique dans une chapelle qui lui est dédiée.

Source :









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